>>Wall Street finit en légère baisse après les propos de Trump sur la RPDC
Wall Street a ouvert en baisse |
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 36,64 points à 22.048,70 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 18,13 points à 6.352,33 points. L'indice élargi S&P 500, a reculé de 0,90 point, soit 0,04%, à 2.474,02 points.
"Les inquiétudes géopolitiques croissantes entre les États-Unis et la Corée du Nord, expliquent (cette) faiblesse", a commenté Peter Cardillo de First Standard Financial.
Après avoir promis mardi 8 août le "feu et la colère" au régime de Kim Jong-Un, le président américain Donald Trump s'est montré, d'un simple tweet, plus menaçant encore mercredi 9 août, affirmant que l'arsenal nucléaire américain était "plus fort et plus puissant" que jamais.
Entre-temps, la RPDC avait annoncé envisager des tirs de missiles près des installations militaires des États-Unis sur l'île de Guam.
Les investisseurs se sont donc détournés mercredi des actifs dits risqués, tels les actions, pour privilégier les valeurs refuges comme l'or, le franc suisse ou les bons du Trésor.
Le marché obligataire américain montait légèrement: le rendement des bons du Trésor à 10 ans, qui évolue à l'inverse du prix des obligations, baissait vers 20h20 GMT à 2,244%, contre 2,262% mardi soir 8 août et celui des bons à 30 ans à 2,824%, contre 2,843%.
"La raison pour laquelle la Bourse baisse est claire. La vraie question c'est pourquoi est-ce que l'on ne baisse pas davantage", a estimé Karl Haeling de LBBW.
"Tout le monde sait qu'un conflit entre les deux pays serait désastreux, mais franchement, si le marché s'attendait à ce qu'un véritable conflit ait lieu, (les indices) baisseraient plus", a continué Patrick O'Hare de Briefing dans une note.
"Vu à quel point les marchés ont monté, c'est une petite correction", a encore relativisé Karl Haeling.
Depuis le début de l'année l'indice S&P 500 a grimpé de plus de 10%.
Cela fait plusieurs semaines que les analystes mettent en avant la valeur élevée du marché, le Dow Jones ayant encore enchaîné une série de neuf records jusqu'à lundi 7 août.
"La situation de la RPDC est une excuse pour un repli qui était en gestation", a conclu Patrick O'Hare.
Seul indicateur notable mercredi 9 août aux États-Unis, la productivité a augmenté de 0,9% au deuxième trimestre, dépassant les attentes des analystes.