>>Wall Street termine sur une note positive un trimestre favorable
>>À Wall Street, les indices Dow Jones et S&P 500 à des records
Traders à la Bourse de New York. |
Le Dow Jones Industrial Average a gagné 0,20% pour finir à 26.828,39 points, un niveau inédit.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a progressé de 0,32% à 8.025,09 points.
L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,07% à 2.925,51 points.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de la dette à 10 ans des États-Unis a bondi à son plus haut niveau depuis 2011, jusqu'à 3,18%, tandis que celui sur la dette à 2 ans a grimpé à son plus haut niveau depuis 2008, jusqu'à 2,36%.
Les investisseurs ont dans un premier temps salué les données de l'enquête mensuelle d'ADP selon lesquelles le secteur privé aux États-Unis a fortement embauché en septembre, créant 230.000 emplois. Et les gains s'observent dans tous les secteurs industriels et dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
En cours de séance, l'annonce d'une accélération de la croissance de l'activité dans les services aux États-Unis en septembre a alimenté l'enthousiasme des courtiers.
Ces statistiques, associées à la montée de certaines actions comme Boeing à de nouveaux records ou à la conclusion en début de semaine d'un accord commercial entre les États-unis, le Canada et le Mexique, "sont de bon augure pour l'économie américaine, et donc les entreprises cotées en Bourse", a souligné Adam Sarhan de 50 Park Investment.
La solidité de la croissance conforte le durcissement en cours de la politique monétaire de la banque centrale américaine, qui prévoit de relever ses taux d'intérêt une nouvelle fois en décembre et sans doute deux ou trois fois l'année prochaine.
Et l'annonce mardi 2 octobre par Amazon de son intention d'augmenter le salaire minimum de ses salariés américains à 15 dollars de l'heure ne fait que fortifier cette perspective, selon Gregori Volokhine de Meescharte Financial Services.
"Cela va pousser beaucoup d'autres entreprises, comme Walmart, à faire la même chose" et "quand la banque centrale verra les salaires monter, cela confortera sa volonté de remonter les taux" pour contrôler l'inflation, a-t-il expliqué.
La forte tension sur le marché obligataire mercredi 3 octobre a toutefois pu freiner l'enthousiasme des investisseurs, et explique sans doute la décélération des indices en toute fin de séance, a noté Adam Sarhan.
"Que les taux d'intérêt remontent, c'est normal quand l'économie se porte aussi bien. Mais il ne faudrait pas qu'ils remontent trop haut, trop rapidement", a-t-il souligné.