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Le ministre vietnamien des Finances, Dinh Tiên Dung (gauche), et |
Photo: VNA/CVN |
Les besoins en capitaux du Vietnam dans tous les domaines sont énormes, a indiqué le ministre Dinh Tiên Dung à l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA), évoquant ceux pour le développement du marché des capitaux, du marché obligataire, l’assurance, le financement de l’économie, de l’investissement en infrastructures, de la restructuration économique, de la restructuration des entreprises publiques.
Le marché financier de Londres affichait toujours une croissance solide ces dernières années en dépit de la baisse d’autres grands marchés. Cela a incité les entreprises multinationales à se faire coter et à lever des capitaux. L’internationalité du marché financier londonien est donc énorme, a constaté Dinh Tiên Dung. Si les besoins en capitaux du Vietnam et la capacité de mobilisation des capitaux du marché sont harmonieusement coordonnés, le marché financier de Londres constituera un canal de mobilisation des capitaux crucial et énorme pour l’économie du Vietnam, a-t-il déclaré.
Le Royaume-Uni a les atouts pour aider à développer des entreprises vietnamiennes après leur actionnarisation. Le ministère vietnamien des Finances a également travaillé avec le ministère britannique des Finances sur ce sujet, a-t-il fait savoir. Les séances de travail avec le chancelier de l’Échiquier britannique Philip Hammond, le PDG et directeur du développement international de London Stock Exchange Plc, Nikhil Rathi ont montré que le choix de Londres pour organiser une conférence sur la promotion des investissements est judicieux, a-t-il encore indiqué.
Le Royaume-Uni est le deuxième investisseur européen au Vietnam, derrière les Pays-Bas, avec 267 projets d’investissements directs étrangers représentant 3,75 milliards de dollars, et le troisième partenaire commercial du Vietnam en Europe derrière l’Allemagne et les Pays-Bas. Les deux parties ont signé un accord de non-double imposition et un autre sur la protection et la promotion des investissements, et s’emploient à accélérer la signature d’un accord de libre-échange.