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La porte-frontière internationale de Móng Cái, séparant le Vietnam et la Chine. |
Photo: TT/CVN |
La réunion a été organisée à Hô Chi Minh-Ville par le Département de la police criminelle du ministère vietnamien de la Police et le Département des enquêtes criminelles du ministère chinois de la Sécurité publique.
Selon un rapport publié lors de cet événement, les trafiquants d'êtres humains ont profité des bonnes relations entre le Vietnam et la Chine et des politiques ouvertes des deux pays ainsi que de leurs relations personnelles le long de la frontière commune pour commettre des crimes. Les autorités vietnamiennes découvrent environ 400 cas de traite d’êtres humains chaque année, et dans la plupart des cas, ces personnes sont vendues en Chine.
Il est prévu que le trafic transfrontalier d'êtres humains du Vietnam vers la Chine augmentera dans le futur, en particulier à travers les mariages illégaux, le travail forcé, la traite des femmes et les enlèvements d'enfants.
Les polices des deux pays ont discuté des contenus concrets de leur opération et convenu de maintenir une coordination étroite pour lutter contre la traite humaine dans chaque pays.
VNA/CVN