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Des Vénézuéliens cherchent leurs noms sur les listes électorales devant un bureau de vote de Caracas, le 20 mai. |
Portant une chemise rouge - la couleur de son mouvement - le président Maduro est venu voter dans un bureau installé dans un établissement scolaire de Caracas, en compagnie de son épouse Cilia Flores. "Plus il y aura de votes, plus nous serons en paix", a assuré le dirigeant socialiste en appelant son parti à se mobiliser pour "fournir des moyens de transports pour que le peuple aille voter", lors d'un discours télévisé à trois heures de la fin d'un scrutin qui semblait marqué" par une faible participation.
Selon son directeur de campagne Jorge Rodriguez, "plus de 2,5 millions d'électeurs" avaient voté en milieu de matinée dimanche 20 mai sur les 20,5 millions d'inscrits. Dans plusieurs villes du pays, l'affluence semblait réduite dans de nombreux bureaux de vote. Ceux-ci devaient fermer à 18h00 locales (22h00 GMT), sauf prolongation pour épuiser d'éventuelles files d'attente. Le prochain mandat présidentiel, d'une durée de six ans, doit démarrer en janvier 2019.
Maduro est le grand favori, bien que 75% des Vénézuéliens désapprouvent sa gestion, lassés par les pénuries de nourriture, de médicaments, d'eau, d’électricité et de transports, pendant que l'insécurité et l'inflation flambent. Le tout avec un salaire minimum mensuel qui permet à peine d'acheter un kilo de lait en poudre. Des centaines de milliers de personnes ont préféré quitter le pays.
Pouvoirs électoral et militaire en main, opposition divisée: la route semble dégagée pour le dirigeant socialiste qui se dit héritier du chavisme, la doctrine politique créée par Hugo Chavez, prédécesseur de Nicolas Maduro de 1999 à 2013.