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Un opposant vénézuélien lors d'affrontements avec des policiers antiémeute à Caracas, le 8 mai. |
De jeunes manifestants encagoulés ont répliqué par des jets de pierres et d'engins explosifs en divers endroits dans l'est de la capitale, a constaté l'AFP, tandis que d'autres affrontements ont été recensés dans des États de l'ouest du Venezuela. Plusieurs personnes ont été blessées, dont trois personnes blessées par balles dans la ville de Merida, et quelques heurts persistaient en début de soirée.
Les antichavistes (du nom du défunt président Hugo Chavez, 1999-2013) tentaient, comme ils le font presque quotidiennement depuis le 1er avril, de rejoindre le centre de Caracas où se trouve le ministère de l'Éducation pour y notifier leur refus d'une révision de la Constitution.
"C'est une farce, une arnaque, un truc pour se maintenir au pouvoir. Le vote est l'unique sortie à ce désastre au Venezuela", a déclaré dans la manifestation Julio Borges, le président du Parlement, l'unique institution contrôlée par l'opposition. Au palais présidentiel de Miraflores, le ministre de l'Éducation Elias Jaua, missionné par M. Maduro pour préparer cette assemblée constituante, a appelé les antichavistes à revenir sur leur décision de ne pas participer au processus.
AFP/VNA/CVN