Au programme : une manifestation culturelle dans la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie et un colloque sur le thème "Quelle Francophonie universitaire pour l'Afrique dans une mondialisation multilingue ?", au cours duquel les participants mèneront une réflexion sur la manière d'aider l'Université africaine à mieux s'adapter aux exigences sociales dans un contexte mondial où le savoir est devenu l'enjeu majeur du développement et le multilinguisme une nécessité.
"L'Université Senghor œuvre maintenant depuis 20 ans au service du développement africain. Elle est un exemple remarquable de mélange des cultures, de diversité et de coopération entre les pays du Sud. Je suis particulièrement heureux de me rendre à Alexandrie pour célébrer son 20e anniversaire", a déclaré Abdou Diouf.
Créée en 1989 lors du 2e Sommet de la Francophonie organisé à Dakar, l'Université Senghor délivre un master en développement décliné en huit spécialités, dans les domaines de l'administration/gestion, la culture, la santé et l'environnement, sur la base de conventions de coopération, d'échanges ou de codiplomation qui attestent de son souci d'ouverture sur le monde.
Tournée prioritairement vers les pays africains francophones, elle accueille aussi des étudiants en provenance d'Asie du Sud-Est (Vietnam, Laos, Cambodge) et d'Haïti. Elle est désormais ouverte à tous les francophones intéressés par les questions de développement, et prépare aux métiers du développement durable dans la droite ligne des Sommets de la Francophonie de Ouagadougou (2004), de Bucarest (2006) et de Québec (2008).
Opérateur direct des Sommets des chefs d'État et de gouvernement des pays de la Francophonie, elle constitue un pôle d'échanges et de rencontres dans l'espace francophone en organisant des colloques, séminaires et conférences dans les domaines de son champ d'action, en collaborant avec les autres opérateurs et institutions de la Francophonie.
OIF/CVN