>>La communauté des Vietnamiens au Mexique s’oriente vers les sinistrés des crues au Centre
>>Ouverture de la première classe de langue vietnamienne en Malaisie
>>Nguyên Thi Kim Ngân salue les apports de la diaspora vietnamienne au Myanmar
Ces anciens enseignants Viêt kiêu partagent un même vœu : aider les jeunes vietnamiens en Thaïlande à parler, à lire et à écrire dans leur langue d’origine. |
Photo : CTV/CVN |
Bien qu’ils vivent depuis longtemps en Thaïlande, les anciens enseignants Viêt kiêu souhaitent toujours revenir au pays natal. Pour eux, la visite du 6 au 13 octobre était un honneur, mais aussi le plaisir de contempler les beaux paysages du Vietnam et de rencontrer des amis de longue date.
«J’ai pleuré en recevant la lettre d’invitation du comité d’organisation. Plus d’une quarantaine d’années après mon départ, le Parti et l’État n’ont pas oublié nos modestes contributions à la préservation de la langue comme de la culture vietnamiennes en Thaïlande», a confié Nguyên Thi Xuân Oanh, enseignante dans la province d’Udon. Et de poursuivre : «J’étais très émue. Grâce à ce retour, j’ai pu rencontrer des amis que je n’ai pas vus depuis plus de 40 ans, ce qui a une très grande signification pour moi. Je tiens à remercier le Comité d’État chargé des Vietnamiens de l’étranger qui a organisé cette visite pleine de sens».
De beaux souvenirs sur le Vietnam
La délégation d’anciens enseignants Viêt kiêu de Thaïlande visite la baie de Ha Long (province de Quang Ninh, au Nord). |
Pour Hoàng Van Thái, c’est la première fois qu’il retournait dans son pays d’origine. L’attention et l’accueil des autorités et de ses proches au Vietnam l’ont profondément touché. «J’étais très heureux de revenir au pays avec mes confrères. Ici, j’ai pu baigner dans la culture vietnamienne. La visite de l’ancienne capitale de Hoa Lu (province de Ninh Binh, au Nord) m’a rendu davantage fier des traditions patriotiques de nos ancêtres. Cela m’a donné envie de continuer d’aider les jeunes générations de Vietnamiens en Thaïlande à parler, à lire et à écrire dans leur langue d’origine», a-t-il remarqué.
«Je souhaite que ce programme soit organisé régulièrement», a confié Pham Duc Thành. Cette tournée a permis d’enrichir les connaissances de ces Viêt kiêu sur l’histoire de leur pays ancestral. «Les photos que j’ai prises au Vietnam serviront comme supports pour l’enseignement et contribueront à promouvoir l’image du pays auprès des amis étrangers», a confié Hoàng Thi Viên, une enseignante.
Elle a eu l’occasion de visiter plusieurs sites historiques et culturels, dont le Temple des rois fondateurs Hùng à Phú Tho, ainsi que la baie de Ha Long à Quang Ninh (Nord). Elle a eu beaucoup d’échanges avec les gens de ces localités. «En retournant en Thaïlande, je raconterai mes beaux souvenirs à mes amis et à mes élèves», a-t-elle affirmé.
La vice-présidente de la République, Dang Thi Ngoc Thinh, et la délégation d’anciens enseignants vietnamiens en Thaïlande, le 11 octobre à Hanoï. |
Photo : Doan Tân/VNA/CVN |
En recevant à Hanoï cette délégation d’anciens enseignants vietnamiens de Thaïlande, la vice-présidente de la République, Dang Thi Ngoc Thinh, a souligné que le Parti et l’État donnaient de l’importance aux contributions des Viêt kiêu de Thaïlande à la promotion de la culture vietnamienne dans leur pays d’accueil, tout comme au renforcement de l’amitié traditionnelle entre les deux pays.
Elle a loué les efforts des ressortissants vietnamiens, et plus particulièrement de ceux de Thaïlande, dans la préservation de leur culture d’origine, dont leur langue. Dang Thi Ngoc Thinh a souhaité que ces enseignants poursuivent l’éducation des jeunes Viêt kiêu et plus généralement, promeuvent l’image du Vietnam en Thaïlande.
Cette visite d’anciens enseignants Viêt kiêu, si elle n’a pas duré très longtemps, reste un «souvenir inoubliable» pour ceux-ci, comme l’a d’ailleurs souligné Vu Thi Thu, domiciliée dans la province de Nakhon Phanom. «Notre pays se développe de plus en plus. Il change de jour en jour, mais aussi d’heure en heure. Je suis heureuse de parvenir à le ressentir», a-t-elle conclu.