Une statue de Theodore Roosevelt bientôt retirée d'un musée de New York

Une statue de Theodore Roosevelt à cheval, qui trône devant le Musée américain d'Histoire naturelle de New York, va bientôt être retirée en raison de "la hiérarchie raciale qu'elle dépeint", a annoncé le musée.

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Une statue de Theodore Roosevelt à cheval devant le Musée américain d'Histoire naturelle de New York.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

La statue en bronze du 26e président des États-Unis, érigée à l'entrée du musée en 1940, est en effet flanquée d'un Afro-américain et d'un Amérindien.

C'est le musée qui a demandé le déménagement de la statue. La municipalité, qui est propriétaire à la fois de la statue et du musée, a approuvé cette demande dimanche soir 21 juin.

"Cette statue était destinée à célébrer Theodore Roosevelt (1858-1919) en tant que naturaliste passionné et auteur d'ouvrages sur l'histoire naturelle. Mais la statue elle-même exprime en même temps une certaine hiérarchie raciale que le musée et le public trouvaient depuis longtemps troublante", a déclaré le musée dans un communiqué.

Le maire de New York, Bill de Blasio, a quant à lui indiqué dans un communiqué que la ville soutenait la demande du musée. "C'est la bonne décision, et c'est le bon moment pour retirer cette statue problématique", a-t-il déclaré.

La décision du musée survient dans le cadre d'un vaste mouvement de protestation contre l'injustice raciale aux États-Unis. Après plusieurs semaines de manifestations contre la mort de George Floyd à Minneapolis, les manifestants se concentrent à présent sur les statues des personnages historiques liés à l'esclavage, comme Robert E. Lee ou Winston Churchill.

La semaine dernière, une statue de Nathaniel Rochester, fondateur de la ville de Rochester dans l'État de New York, a été recouverte de messages anti-racistes. Nathaniel Rochester était une figure de la guerre révolutionnaire, mais aussi un propriétaire d'esclaves.

Des membres du Conseil municipal de New York ont également exigé qu'une statue de Thomas Jefferson soit retirée de l'hôtel de ville. Thomas Jefferson, le troisième président des États-Unis, possédait en effet plus de 600 esclaves afro-américains, selon des documents historiques.

Xinhua/VNA/CVN

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