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| Les travailleurs de la santé sont les figures exemplaires dans ce combat contre l’épidémie. |
| Photo : VNA/CVN |
Durant la lutte contre l’épidémie de COVID-19 depuis deux ans, les Vietnamiens, avec la détermination du Parti, de l’État et de l’ensemble du système politique ainsi que le consensus de toutes les couches sociales, ont fait preuve d’une solidarité immense face à l’adversité.
La 4e vague épidémique, qui a débuté le 27 avril, s’est propagée rapidement dans différentes contrées du pays. Depuis, tout le pays peine pour à la fois lutter contre la pandémie et maintenir le développement socio-économique alors que la vie des gens est bouleversée.
Sacrifices des personnels de santé
Dans ce combat, le personnel médical est en première ligne. Plusieurs dizaines de milliers de médecins et d’infirmiers se sont alors portés volontaires pour aller prêter main forte à leurs collègues dans les zones infectées.
Le pic épidémique à Hô Chi Minh-Ville date de début juin 2021. Ce fut une période très stressante pour le personnel médical, car le nombre de cas infectés atteignait des dizaines de milliers et celui de morts jusqu’à 340 en une journée.
"Nous avons mobilisé plus de 24.000 personnes du corps médical, y compris des étudiants et des enseignants des écoles de médecine, pour aider à la lutte antiépidémique dans la mégapole du Sud", a informé le vice-ministre de la Santé, Nguyên Truong Son. À leurs côtés, des dizaines de milliers de personnes d’autres forces : armée, police, volontaires. La plus forte mobilisation jamais réalisée !
Mettant de côté leur famille, ces gens ont négligé leurs repas, leur sommeil, se sont habitués à la chaleur des combinaisons de protection en plein été et à la hantise de la mort…
De nombreuses histoires touchantes d’agents de santé engagés dans l’épicentre épidémique ont été racontées au fil des mois. Lors de leur mission, plusieurs d’entre eux ont dû vivre la douleur de perdre un proche sans pouvoir retourner le voir une dernière fois.
Le médecin Nguyên Thanh Huy, du Centre de réanimation des patients du COVID-19 de l’Hôpital central de Huê, a partagé : "Nous avons reçu beaucoup de patients, certains, avec qui nous avions des conversations normales quelques jours auparavant, tombaient dans le coma d’un jour à l’autre. Les appels téléphoniques de leurs proches nous parvenaient sans arrêt, la plupart d’entre eux abasourdis ou choqués lorsqu’on leur annonçait la mauvaise nouvelle. Tout cela était très stressant pour nous. Au début, mes collègues et moi avions du mal à dormir. Si la situation perdurait de la sorte, nous n’aurions pas pu continuer à exercer correctement notre métier. Alors, il nous fallait changer. L’un a montré à l’autre comment retrouver l’équilibre psychologique et éviter une fatigue prolongée. Ces jours-là étaient vraiment émouvants, c’est difficile à décrire".
Les travailleurs de la santé sont les figures exemplaires dans ce combat contre l’épidémie. Outre l’éthique professionnelle, la responsabilité devant le sort humain, ils ont du bon cœur, de la compassion et l’endurance. Ce n’est pas seulement une obligation envers la profession, la vie humaine mais aussi une responsabilité civique devant la Patrie, indique le vice-ministre Nguyên Truong Son.
Mobilisation du peuple et du système politique
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| Chaque commune, quartier, chef-lieu est une forteresse, les gens sont des combattants antiépidémiques. |
| Photo : VNA/CVN |
Quelle fut la stratégie de mobilisation ? Elle peut se résumer par ce slogan : "Chaque commune, quartier, chef-lieu est une forteresse, les gens sont des combattants antiépidémiques". Ainsi, c’est la population entière qui s’est mobilisée pour soutenir les agents de santé.
Nguyên Truong Son a souligné que "les temps sombres sont pratiquement terminés. Ce résultat est dû à la direction clairvoyante du Parti et du gouvernement. Nous avons pu rapidement mobiliser beaucoup de ressources humaines et matérielles pour soutenir les épicentres épidémiques, notamment Hô Chi Minh-Ville".
C’est ainsi que cette 4e vague de contamination, beaucoup plus meurtrière que les précédentes, a pu être maitrisée. Aujourd’hui, le pays peut mettre en œuvre
une feuille de route d’adaptation sûre et flexible pour pouvoir à la fois prévenir la maladie et rétablir la croissance économique.
Sous la direction du Parti et de l’État, avec la vision claire de donner la priorité à la santé publique, l’ensemble du système politique, le secteur de la santé, les agences compétentes et les populations ont pris part à la mise en œuvre des mesures de prévention et de lutte antiépidémique.
Ensemble, avec courage et persévérance, les Vietnamiens surmontent progressivement l’épidémie.
Le secrétaire général du Parti communiste du Vietnam, Nguyên Phu Trong, a déclaré que depuis début 2020, lorsque l’épidémie de COVID-19 est survenue, les dirigeants du Parti, de l’État et du Comité directeur national pour la prévention et le contrôle du COVID-19 ont dirigé et mobilisé de manière décisive l’ensemble du système politique pour que celui-ci prenne des mesures fortes dans la lutte antiépidémique.
Très tôt, le chef du Parti avait suggéré que l’ensemble du système politique se concentre sur la prévention et le contrôle de l’épidémie de COVID-19 dans l’esprit de “combattre l’épidémie comme combattre l’ennemi” ; continue à diriger et mettre en œuvre des mesures drastiques, mais aussi flexibles et efficaces, en particulier dans les foyers épidémiques pour prévenir et maîtriser rapidement l’épidémie.
Afin d’être plus proactif, le secrétaire général a demandé aux localités d’être toujours attentives à la lutte, de ne pas se contenter des premiers résultats obtenus. Il faut absolument empêcher rapidement l’épidémie de se propager dans la communauté et préparer des scénarios de réponse à toutes les situations.
Hoàng Lan/CVN