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Emma, le 2 mars avant son départ du Leofoo Safari Park de Taïwan (Chine) pour le zoo Tobu de Saitama près de Tokyo. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Emma, âgée de cinq ans, vient du Leofoo Safari Park de Taïwan (Chine), où elle avait été sélectionnée pour trouver un compagnon au Japon à des fins de reproduction et de brassage génétique. Son transfert au zoo Tobu de Saitama, près de Tokyo, était initialement prévu pour mars, mais des complications liées à la pandémie avaient repoussé son départ. Elle est finalement arrivée à destination mardi 8 juin, a déclaré le zoo dans un communiqué.
Emma avait été choisie parmi le troupeau de 23 rhinocéros du Leofoo Safari Park en raison de son tempérament pacifique et de son physique svelte. Elle devrait être exposée au public au Japon pendant plusieurs semaines, mais a aussi la tâche de faire connaissance avec son premier prétendant, Moran, un mâle de 10 ans. Les programmes de reproduction des zoos ont joué un rôle clé dans le sauvetage des rhinocéros blancs du Sud.
Selon l'Association Save the Rhino, cette sous-espèce compte actuellement moins de 19.000 têtes à l'état sauvage en Afrique australe, mais avait failli disparaître au XXe siècle avant d'être sauvée grâce aux efforts de conservation. Leurs cousins du Nord n'ont pas eu cette chance. Il n'en reste que deux, des femelles, ce qui rend cette sous-espèce fonctionnellement éteinte. D'autres familles de rhinocéros, comme le rhinocéros de Java et le rhinocéros de Sumatra, comptent moins de 100 représentants chacune.
Le Leofoo Safari Park avait importé huit rhinocéros blancs du Sud en 1979 et dispose aujourd'hui du programme d'élevage le plus réussi d'Asie concernant cette sous-espèce. Le braconnage des rhinocéros est alimenté par le marché de leurs cornes en Asie. Les cornes sont principalement composées de kératine, mais des trafiquants les vendent en les présentant comme un aphrodisiaque, voire un remède contre le cancer.