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La station de ski de Val Thorens, en janvier 2018. |
Après le glacier de la Grande Motte de Tignes, ouvert depuis le 19 octobre, la station savoyarde de Val Thorens, située à 2.300 mètres d'altitude, va comme chaque année être la première à ouvrir ses pistes de ski de façon permanente.
Confortés par les récentes chutes de neige, une dizaine d'autres domaines skiables situés dans les Alpes, le Massif central et les Pyrénées vont également permettre aux férus de glisse de chausser leurs skis de manière anticipée, mais uniquement pour le weekend.
Les stations alpines, des Grands Montets (Haute-Savoie), de Chamrousse (Isère) et de Montgenèvre (Hautes-Alpes) sont concernées par ces ouvertures partielles. Celle des Gets (Haute-Savoie) restera fermée, contrairement à ce qui avait été annoncé plus tôt par France Montagnes.
Dans le Massif central, 14 des 44 pistes de la station du Lioran (Cantal), où l'on compte jusqu'à 60 cm de neige à 1.160 mètres d'altitude, seront accessibles selon France Montagnes.
Dans les Pyrénées, les plus impatients auront la possibilité de dévaler une partie des domaines skiables des stations de Porté Puymorens (1.557 mètres d'altitude) et des Cauterets (1.730 mètres d'altitude).
L'ouverture définitive de l'ensemble des autres domaines skiables français s'échelonnera ensuite entre le 30 novembre et le 21 décembre, selon France Montagnes.
Côté ski de fond, une quinzaine de stations des Alpes, des Vosges, du Jura, du Massif central et des Pyrénées vont ouvrir leur domaine pour le weekend, certaines grâce à la technique du "snowfarming".
"Les hauteurs de neige sont satisfaisantes pour la période de l'année sur l'ensemble des massifs", souligne à l'AFP Laurent Reynaud, délégué général de Domaines skiables de France.
"L'an dernier, il ne faut pas oublier que dans les Pyrénées, la neige s'était fait attendre jusqu'à la mi-janvier", relève-t-il.
AFP/VNA/CVN