>>L’art Cham de la céramique en route vers une reconnaissance de l’UNESCO
>>Le chapeau conique de Ngoc My
Venez dans un petit village du quartier de Thuy Xuân pour découvrir ce métier artisanal!
Pham Ngoc Du est propriétaire d’un atelier. Ce métier se transmet de génération en génération dans sa famille. Son petit-fils Pham Ngoc Phuc, 30 ans, a informé qu’il existait depuis longtemps dans le quartier de Thuy Xuân. Son père le lui a appris, ainsi qu’à ses frères. Ils gagnent leur vie grâce à cet artisanat.
Celui-ci se développe bien à Huê car cette région est un des hauts lieux du bouddhisme au Vietnam. Ces cloches en bois se retrouvent aussi dans les pagodes du Nord au Sud. Elles sont même exportées vers le Laos, la Thaïlande, le Cambodge, la Chine, le Japon, la République de Corée… Beaucoup de Vietnamiens vivant en Europe en ont aussi commandé.
On utilise du bois du jacquier dont la couleur jaune revêt un fort symbolisme dans le bouddhisme. L’étape la plus importante dans la fabrication est le percement de la caisse de résonance. Cette étape dépend du talent de l’artisan. C’est aussi un secret de chaque famille, car il décide de la qualité du produit. De nos jours, les artisans qui peuvent percer la cloche en bois dans les règles de l’art sont peu nombreux.
Le bois de jacquier, matière première de la cloche bouddhique. |
Un artisan utilise une tronçonneuse pour découper le bois. |
Artisans gravant des cloches. |
Le battoir, un outil de base utilisé dans le métier. |
La cloche en bois crée des sons harmonieux, particulièrement appréciés dans les lieux de culte. |