Un taux de satisfaction en baisse, puisque 68,9% des sondés s'y montrent positifs, contre 78,2% en 2006. À noter qu'en 2006, avec 0,722 d'indice, la santé se classait au second rang, après le service de ramassage des déchets. Cette année, le taux est de 0,539 et se classe troisième, après le ramassage des déchets (0,632) et le notariat (0,573).
Selon les résultats d'enquête, 9,6% pensent que le temps d'attente dans les établissements de santé est long (plus d'une heure dans les hôpitaux publics), 48,7% se rendent dans les établissements publics, car ils y ont enregistré leur assurance santé, 38,2% parce qu'il s'agit de l'établissement le plus près de leur maison, 34,3% à cause de la qualité des services.
Près de la moitié des questionnés choisissent des hôpitaux privés pour leurs bons traitements, 44,2% pour les commodités, 43,3% pour la proximité avec leur domicile. En général, les gens ne veulent pas attendre lorsqu'ils se rendent dans les établissements de santé.
En ce qui concerne les frais, un tiers des sondés avouent qu'ils sont très chers dans les établissements publics, et 27,1% autres disent que ceux des hôpitaux privés sont élevés.
Au Vietnam, chaque établissement de santé se dote de ses propres règlements concernant les conditions hygiéniques, le traitement des eaux usées, etc. Un conseil à l'échelle étatique devrait voir le jour pour estimer la qualité des services, les commodités, les frais, etc., des hôpitaux. Ces dernières années, les hôpitaux ont mobilisé plusieurs sources d'investissements pour se renforcer.
"Notre système sanitaire doit tendre vers les normes internationales. Pour y remédier, la collaboration des services concernés est nécessaire", indique Dang Huy Quôc Thinh, directeur adjoint de l'Hôpital de tumeur de Hô Chi Minh-Ville.
Viêt Phuong/CVN
(05/01/09)