>>Colloque sur la Mer Orientale à Paris
>>Colloque sur les nouvelles tensions en Mer Orientale à Paris
Le professeur Maria Susana Duran Saenz, directeur de la faculté des relations internationales de l'UAI, a souligné l'importance des études sur les différends territoriaux maritimes et insulaires dans le monde, notamment les relations des grands pays sur cette question, afin de tirer des leçons pour les pays membres de l'Union des nations sud-américaines (UNASUR), dont l'Argentine.
Un séminaire sur la Mer Orientale intitulé "La gestion de l'espace maritime de l'ASEAN: Idée pour l'Argentine", le 20 mai à Buenos Aires. |
Photo : Diêu Huong/VNA/CVN |
Le professeur Juan Manuel Pippia, expert de la géopolitique de l'Asie-Pacifique, a cité la situation actuelle de l'ASEAN, dont les différends en Mer Orientale, le développement de la Chine ces dernières années augmentant ses besoins énergétiques.
Le professeur Ezequiel Ramoneda, orientaliste à l'Université Salvador, a parlé des différends territoriaux en Mer Orientale, notamment de "la ligne des neuf tronçons" revendiquée par la Chine et la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.
Le coordinateur du Centre d'étude sur l'Asie du Sud-Est de l'Institut des relations internationales de l'Université nationale La Plata, a insisté sur les points de vue des pays aséaniens sur la question de la Mer Orientale, sur l'importance de l'application de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC).
Les ambassadeurs du Vietnam, des Philippines et d'Indonésie ont affirmé que le maintien de la paix, de la stabilité en Mer Orientale constituait le préoccupation des pays et que les parties concernées devaient mettre en œuvre pleinement la DOC pour parvenir au Code de conduite en Mer Orientale (COC). L'ASEAN doit être responsable et dynamique pour empêcher une escalade des tensions.
Le Vietnam dispose suffisamment de preuves historiques et de bases juridiques pour affirmer sa souveraineté sur les deux archipels de Hoàng Sa (Paracel) et Truong Sa (Spratly), a affirmé l'ambassadeur vietnamien Nguyên Dinh Thao, tout en soulignant le point de vue du Vietnam de régler les différends par des mesures pacifiques dans le respect du droit international.
Mme l'ambassadeur philippin, Maria Amelita Aquino, a protesté contre la déclaration sans fondements de Pékin sur "la ligne des neufs tronçons" ainsi que son ambition d'accaparer la Mer Orientale.
Le diplomate indonésien Jonny Sinaga a précisé que les pays de l'ASEAN devaient privilégier le COC, un outil utile pour éviter que des différends juridiques génèrent des tensions ou des conflits.
Ce séminaire sur la Mer Orientale a attiré plus d'une centaine d'experts, diplomates et étudiants.
VNA/CVN