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>>Démarrage d’un projet de réduction des risques de catastrophes au Nord-Ouest
Cérémonie de lancement du projet de réduction des risques de catastrophes à base communautaire et sensible au genre dans les zones de minorités ethniques du Nord-Ouest du Vietnam, le 24 janvier à Hanoi. |
Photo : Thu Trà/CVN |
Ce projet vise à augmenter les capacités des communautés issues des minorités ethniques du Nord-Ouest du Vietnam, ainsi que des acteurs locaux, à se préparer aux catastrophes et à réduire les risques, grâce à une approche sensible au genre, participative et reproductible.
L'atelier de lancement a été organisé le 24 janvier à Lai Châu (Nord), avec la participation de 80 employés et bénévoles de la CRV, des représentants des autorités locales et de diférents services locaux. Cet évènement n’était pas seulement l'occasion pour le comité de gestion du projet, les principaux partenaires nationaux et locaux de comprendre la stratégie globale, les objectifs, les résultats attendus et les activités du projet, mais aussi de se rencontrer.
Le vice-président du Comité populaire provincial de Lai Châu, Tông Thanh Hai, a exprimé sa satisfaction d'organiser cet atelier dans sa province et de lancer ce projet dès le début de l’année 2015. «Du point de vue de l'autorité provinciale, nous comprenons bien que la préparation aux catastrophes pour limiter leur impact et la fourniture des réponses et secours efficaces aux personnes touchées, sont des éléments nécessaires au développement durable et à la bonne gouvernance. Au nom des autorités de Lai Châu et de notre population, j'apprécie les efforts des bailleurs de fonds, ainsi que ceux de la CRV à supporter les provinces de Lai Châu et de Son La à travers ce projet», a-t-il déclaré.
Expériences de la Croix-Rouge
Le secrétaire général adjoint de la CRV, Dang Minh Châu, en plein discours lors de la cérémonie de lancement du projet de réduction des risques de catastrophes, le 24 janvier à Hanoi. |
Photo : Thu Trà/CVN |
Lors de son discours, Dang Minh Châu, secrétaire général adjoint de la CRV, a rajouté : «En tant qu’un des principaux acteurs dans les secteurs de la préparation aux catastrophes et de la réponse à l’urgence au Vietnam, la CRV estime que la gestion des risques de catastrophes au niveau communautaire est une approche efficace pour aider les collectivités et leurs résidents à devenir plus résilients. Au cours de ce projet, les compétences et l'expérience de la CRV, compilées au support technique de la Croix-Rouge française et de la Croix-Rouge américaine, fourniront aux personnels et résidents locaux de plus fortes capacités qui leur permettront de mettre en œuvre les activités de réduction des risques de catastrophes sensibles au genre ainsi que des activités liées à la phase de préparation aux catastrophes».
De son côté, Matthieu Dréan, chef de la Délégation de la Croix-Rouge française au Vietnam, a partagé que «notre expérience humanitaire a montré que toutes les catastrophes sont profondément discriminatoires». Partout où elles frappent, les conditions sociales préexistantes déterminent qui sera le moins touché dans la communauté et qui va payer un prix plus élevé. Parmi ces déterminants, plusieurs catastrophes ont montré que le genre pouvait influencer le bilan lié aux catastrophes et c'est pourquoi ce projet a développé une approche communautaire qui sera sensible au genre. Et d’ajouter dans la foulée : «Avec cette méthodologie, il est prévu d'obtenir un impact plus significatif et plus durable en prenant en compte la voix de tous, hommes, femmes, et jeunes afin d’ajuster le contenu final de chaque activité du projet». Ce dernier contribuera non seulement à améliorer la résilience des communautés, mais aussi la situation sur l'égalité des genres dans la société dans son ensemble.
Afin de transformer les paroles en action, la CRV a annoncé au cours de cet atelier que la mise en œuvre de ce projet interviendrait immédiatement avec les premières activités qui viseront à renforcer les capacités du personnel et des bénévoles. À l'ordre du jour de ces formations, les participants seront formés à la gestion financière, aux concepts de base portant sur les questions de genre et sur l'intégration du genre dans les activités du projet. Ils participeront également à une formation de quatre jours sur «La planification, le suivi, l’évaluation et le reporting (la communication de données)». Il est attendu de ces premières activités qu’elles fournissent à l'unité de gestion du projet des deux provinces ciblées, des connaissances solides qui permettront au projet d’obtenir d’excellents résultats par la suite.