>>«Un bouddha» milliardaire au chevet des enfants de l’agent orange
>>Célébration de la 55e Journée des victimes de l’agent orange/dioxine
L'auteur du documentaire, Philipp Abresch, et le garçon de 15 ans Long Thành, une des victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine. |
Photo : www.daserste.de |
L’œuvre de Philipp Abresch, représentant en chef de la chaîne télévisée allemande ARD à Singapour, est candidate dans la catégorie «Current Affairs», selon un communiqué de l’International Academy of Television Arts & Sciences (Académie internationale des arts et des sciences de la télévision).
Ce documentaire de 28 minutes 31 secondes a été diffusé sur la chaîne ARD il y a un an. Il raconte l’histoire de Long Thanh, un garçon de 15 ans victime de l’agent orange/dioxine, un défoliant toxique déversé par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam. En dépit des difficultés, Long Thanh parvient à vivre de façon admirable.
Entre 1961 et 1971, l’armée américaine a déversé environ 80 millions de litres de produits chimiques, dont 61% était de l’agent orange, un puissant herbicide qui doit son nom aux bandes de couleur orange peintes sur les fûts dans lesquels il était stocké. Ce défoliant, qui contenait de la dioxine, l’un des produits toxiques les plus puissants, a détruit les forêts mais aussi ruiné la santé des habitants, et ce sur plusieurs générations.
Selon l’Association des victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine (VAVA), le pays compte plus de 4,8 millions d’habitants directement exposés au défoliant, dont 3 millions en subissent encore les séquelles.
Des centaines de milliers d’entre eux sont décédés dans la douleur. D’autres continuent de combattre tant bien que mal leurs maladies, souvent incurables. De nombreuses femmes ne pourront jamais jouir du bonheur d’être épouses ou mères. De nombreux enfants sont nés malformés ou condamnés à une vie végétative.