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La Première ministre britannique Theresa May lors d'une conférence de presse, le 9 mars au siège de l'UE à Bruxelles. |
Lors de son dernier sommet bruxellois de l'UE avant l'échéance qu'elle s'est fixée, d'ici le 31 mars, Mme May a affirmé qu'elle voulait "aller de l'avant en quittant l'Union européenne", avec l'approbation des autres chefs d'État et de gouvernement réunis à Bruxelles.
Bruxelles pourrait exiger des Britanniques une "facture de sortie" de l'UE atteignant jusqu'à 60 milliards d'euros, selon plusieurs sources européennes. Un montant qui correspond aux engagements déjà pris par Londres en terme de contribution au budget de l'UE.
"Il est clair que lorsque les électeurs ont voté le 23 juin (2016) pour que nous quittions l'Union européenne, ils ont voté pour ne pas payer plus tard de vastes sommes d'argent à l'UE chaque année", a averti Theresa May lors d'une conférence de presse.
"Et bien sûr, quand nous quitterons l'Union européenne, ce sera le cas", a-t-elle insisté.
À Londres, le projet de loi visant à autoriser le gouvernement conservateur de Mme May à déclencher le Brexit doit repasser devant les députés britanniques à partir du 13 mars.
L'examen pourrait se prolonger les 14 et 15 mars pour adoption définitive dans la foulée.
Ce qui signifie que Londres serait en mesure d'activer l’article 50 du Traité de Lisbonne, qui lancera la procédure de divorce d'avec l'Union européenne, dès la semaine prochaine.
"Nos partenaires européens m'ont fait clairement comprendre qu'ils voulaient aller de l'avant avec les négociations (de sortie), et moi également", a expliqué la Première ministre.
"Il est temps de s'y mettre, de quitter l'UE et de bâtir la Grande-Bretagne autonome et indépendante que le peuple britannique a réclamée", a plaidé Mme May, en confirmant qu'elle invoquerait l'article 50 "avant la fin de ce mois".