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Un livreur d'Uber Eats sur son scooter dans les rues de Lausanne le 1er mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour compléter les services de sa propre filiale Uber Eats, il avait déjà essayé au printemps de prendre le contrôle d'une autre plateforme américaine plus importante, Grubhub. Mais les discussions avaient achoppé sur le prix.
Le géant des voitures de tourisme (VTC) essaie ainsi de parvenir plus rapidement à la rentabilité : au premier trimestre, il a encore accusé une perte de 2,9 milliards d' USD (2,6 M EUR au cours actuel), et a licencié environ un quart de ses salariés en mai.
Mais Uber Eats a profité des mesures de distanciation sociale et de confinement, avec un chiffre d'affaires en hausse de 53% à 819 millions d'USD de janvier à mars. Même si ce dernier ne représentait alors qu'une portion encore maigre des 3,5 milliards de recettes accumulées en tout, Uber fait le pari de son développement.
"Dans le monde, l'écosystème des livraisons de repas est important, dynamique, très concurrentiel et en pleine croissance", a souligné lundi 6 juillet lors d'une conférence téléphonique le patron d'Uber, Dara Khosrowshahi. "Les consommateurs et les restaurants avaient déjà commencé à se tourner vers les livraisons avant le COVID-19 mais la pandémie a accéléré cette tendance et a attiré de nouveaux consommateurs et restaurants, dont beaucoup n'avaient jamais envisagé la possibilité de se faire livrer à manger", a-t-il ajouté.