>>Wall Street affectée par les doutes sur les négociations sino-américaines
>>Trump salue des progrès dans les négociations commerciales avec Pékin
Le président Donald Trump à la Maison Blanche, le 3 mai |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Pour accroître la pression sur la Chine et la contraindre à accepter les exigences américaines, le président Donald Trump a en outre de nouveau brandi la menace de taxer la totalité des importations chinoises (539,5 milliards de dollars en 2018).
"Pendant dix mois, la Chine a payé des taxes douanières aux États-Unis à hauteur de 25% sur 50 milliards de dollars de (biens) technologiques, et 10% sur 200 milliards de dollars d'autres biens", a écrit le président américain sur Twitter.
"Les 10% vont être relevés à 25% vendredi (10 mai)", a-t-il annoncé, justifiant cette mesure par le fait que les négociations n'avançaient pas assez vite.
Le président républicain avait décidé début décembre de suspendre l'augmentation de ces tarifs en raison de la reprise des discussions commerciales qui étaient présentées jusqu'à cette semaine comme "fructueuses" avec de grandes chances d'aboutir à un accord.
"L'accord commercial avec la Chine avance, mais trop lentement, alors qu'ils tentent de renégocier. Non!", a tempêté Donald Trump, toujours sur Twitter.
Le président américain compte rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux pays et réduire le colossal déficit commercial des États-Unis avec la Chine (378,73 milliards de dollars en 2018, surplus des services compris).
Outre une plus grande ouverture du marché chinois aux produits américains, il exige de Pékin des changements structurels en mettant fin au transfert forcé des technologies américaines, au vol de la propriété intellectuelle ou aux subventions aux entreprises d'État.
Pour contraindre son partenaire, il a déclaré la guerre commerciale à coup de taxes douanières punitives sur plus de 250 milliards de dollars de marchandises.
L'hôte de la Maison Blanche n'a eu de cesse d'affirmer qu'il n'accepterait pas un accord commercial au rabais.
Et son administration a prévenu récemment que les négociations ne pouvaient pas non plus se prolonger éternellement.