Zlatan Ibrahimovic, qui avait écrasé la concurrence lors des deux précédentes éditions, n'était pas forcément le favori à sa propre succession et n'est donc pas parvenu à faire mieux que le Portugais Pedro Pauleta (2002, 2003) et le Belge Eden Hazard (2011, 2012).
La faute à une saison tronquée par les blessures, dont une longue talalgie, et par sa récente suspension de trois matches après sa bordée d'insultes. Mais la faute, surtout, à Lacazette.
Auteur de 27 buts et 5 passes décisives (contre 19 buts et 6 passes pour le Suédois), le Français de 23 ans mérite son titre, car il est pour beaucoup dans la magnifique renaissance de l'OL, qui a longtemps tenu tête au PSG et a mérité sa qualification directe en Ligue des champions.
À ses côtés, la révélation de l'année Nabil Fekir a été un formidable lieutenant avec ses 13 buts et 9 passes décisives à une journée du terme. À eux deux, ils incarnent la flamboyante jeunesse lyonnaise, dont le sélectionneur Didier Deschamps espère bien voir profiter l'équipe de France d'ici l'Euro-2016 dans un an.
Avec Christophe Jallet, ils sont les trois joueurs de Lyon présents dans une équipe-type de la saison, néanmoins à forte consonance parisienne. Six champions de France y figurent en effet : les défenseurs Thiago Silva, David Luiz et Maxwell, les milieux de terrain Marco Verratti et Javier Pastore, ainsi qu'Ibrahimovic.
Blanc meilleur entraîneur
Deux Marseillais complètent cette formation, Dimitri Payet, le meilleur passeur de la saison (16 offrandes), et Steve Mandanda, également désigné meilleur gardien de la saison. Le portier phocéen, plébiscité aux dépens de Monégasque Danijel Subasic qui avait pourtant établi cet hiver la 7e meilleure série d'invincibilité de l'histoire (842 minutes), rejoint Grégory Coupet et Hugo Lloris dans le club des triples primés.
L'entraîneur de l'année n'a cette fois pas échappé à Laurent Blanc, qui avait été doublé à la surprise générale l'an passé par René Girard. Le "président" a connu plus de tourmentes cette saison, mais sa reprise en mains du groupe parisien cet hiver et la perspective d'un triplé national historique (Coupe de la Ligue, L1 et peut-être Coupe de France s'il bat Auxerre en finale le 30 mai) légitiment amplement son vote.
Du coup, Blanc, déjà sacré en 2008, rejoint au palmarès Girard (2012, 2014) et Claude Puel (2000, 2006) avec deux titres.
Seul prix désigné par le public, celui du plus beau but a échu à Julian Palmieri pour son incroyable reprise de volée de plus de 25 mètres contre le Paris SG (20e journée).
En Ligue 2, le champion troyen a été largement récompensé avec Jean-Marc Furlan (meilleur entraîneur) et Denis Petric (meilleur gardien), Angers se consolant avec le titre de meilleur joueur à Jonathan Kodjia, en attendant peut-être la montée en L1 dans une semaine.
Chez les femmes, enfin, la Française Eugénie Le Sommer (Lyon) a damé le pion à l'Allemande Lotta Schelin (Lyon) et à la Costaricienne Shirley Cruz (Paris SG).
Le Lyonnais Alexandre Lacazette (droite) reçoit des mains de Ruud Gullit le trophée du meilleur joueur de Ligue 1, le 17 mai à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
La faute à une saison tronquée par les blessures, dont une longue talalgie, et par sa récente suspension de trois matches après sa bordée d'insultes. Mais la faute, surtout, à Lacazette.
Auteur de 27 buts et 5 passes décisives (contre 19 buts et 6 passes pour le Suédois), le Français de 23 ans mérite son titre, car il est pour beaucoup dans la magnifique renaissance de l'OL, qui a longtemps tenu tête au PSG et a mérité sa qualification directe en Ligue des champions.
À ses côtés, la révélation de l'année Nabil Fekir a été un formidable lieutenant avec ses 13 buts et 9 passes décisives à une journée du terme. À eux deux, ils incarnent la flamboyante jeunesse lyonnaise, dont le sélectionneur Didier Deschamps espère bien voir profiter l'équipe de France d'ici l'Euro-2016 dans un an.
Avec Christophe Jallet, ils sont les trois joueurs de Lyon présents dans une équipe-type de la saison, néanmoins à forte consonance parisienne. Six champions de France y figurent en effet : les défenseurs Thiago Silva, David Luiz et Maxwell, les milieux de terrain Marco Verratti et Javier Pastore, ainsi qu'Ibrahimovic.
Blanc meilleur entraîneur
Deux Marseillais complètent cette formation, Dimitri Payet, le meilleur passeur de la saison (16 offrandes), et Steve Mandanda, également désigné meilleur gardien de la saison. Le portier phocéen, plébiscité aux dépens de Monégasque Danijel Subasic qui avait pourtant établi cet hiver la 7e meilleure série d'invincibilité de l'histoire (842 minutes), rejoint Grégory Coupet et Hugo Lloris dans le club des triples primés.
L'entraîneur de l'année n'a cette fois pas échappé à Laurent Blanc, qui avait été doublé à la surprise générale l'an passé par René Girard. Le "président" a connu plus de tourmentes cette saison, mais sa reprise en mains du groupe parisien cet hiver et la perspective d'un triplé national historique (Coupe de la Ligue, L1 et peut-être Coupe de France s'il bat Auxerre en finale le 30 mai) légitiment amplement son vote.
Du coup, Blanc, déjà sacré en 2008, rejoint au palmarès Girard (2012, 2014) et Claude Puel (2000, 2006) avec deux titres.
Seul prix désigné par le public, celui du plus beau but a échu à Julian Palmieri pour son incroyable reprise de volée de plus de 25 mètres contre le Paris SG (20e journée).
En Ligue 2, le champion troyen a été largement récompensé avec Jean-Marc Furlan (meilleur entraîneur) et Denis Petric (meilleur gardien), Angers se consolant avec le titre de meilleur joueur à Jonathan Kodjia, en attendant peut-être la montée en L1 dans une semaine.
Chez les femmes, enfin, la Française Eugénie Le Sommer (Lyon) a damé le pion à l'Allemande Lotta Schelin (Lyon) et à la Costaricienne Shirley Cruz (Paris SG).
AFP/VNA/CVN