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Le coureur slovène d'UAE Team Emirates, Tadej Pogacar, en maillot jaune à la Super Planche des Belles Filles, le 8 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un nouveau départ de l'étranger, le 25e de l'histoire. Deux étapes en Espagne. Une troisième qui y prend son envol pour se diriger vers le sud-ouest de la France. Et une arrivée traditionnelle sur les Champs-Élysées à Paris, le 23 juillet : voilà pour les certitudes déjà validées par les organisateurs d'ASO qui réservent l'officialisation du tracé de la 110e édition du Tour pour leur traditionnelle cérémonie au Palais des Congrès, porte Maillot à Paris.
On sait aussi qu'à la veille de l'arrivée, une avant-dernière étape au profil particulièrement montagneux aura lieu au départ de Belfort, avec pas moins de six cols - le Ballon d'Alsace, la Croix des Moinats, Grosse Pierre, la Schlucht, le Petit Ballon et le Platzerwasel - au programme, avant un dénouement au Markstein.
Plusieurs coureurs, à commencer par le Slovène Tadej Pogacar, sont attendus pour découvrir les nouveautés du parcours présenté par Christian Prudhomme, le directeur du Tour depuis 2007, à partir de 12h45 (10h45 GMT).
On connaîtra auparavant le tracé du Tour de France féminin (23-30 juillet 2023), dévoilé à midi par sa directrice Marion Rousse, qui a pris l'année dernière les rênes de cette épreuve ressuscitée et qui a connu d'emblée un grand succès.
Là-aussi, plusieurs championnes, dont la tenante du titre Annemiek van Vleuten, sont attendues au Palais des Congrès pour découvrir en direct les huit étapes de l'édition 2023 qui partira cette fois non pas de Paris mais d'une grande ville de province, avec possiblement une arrivée en altitude et un contre-la-montre individuel au programme.
Que réservera le parcours du Tour de France masculin en 2023 ? Comme tous les ans, les rumeurs se sont multipliées sur la base des confidences d'élus, des réservations d'hôtels et de témoins qui ont croisé des responsables du Tour pendant leurs repérages.
Massifs intermédiaires
Parmi les grandes annonces, on pourrait retrouver le retour du Puy de Dôme, théâtre d'un duel légendaire entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor en 1964 et dont les pentes n'ont plus été arpentées par le Tour depuis 35 ans.
Plus haut sommet (1.465 m) de la chaîne des Puys dans le Massif central, le jeune volcan endormi a de quoi faire frémir, avec notamment quatre derniers kilomètres à près de 12% de moyenne.
Dans l'ensemble, le parcours 2023 pourrait être agréable aux attaquants et, départ du Pays basque oblige, on devrait arriver très vite dans les Pyrénées. Déjà la première étape, une boucle de Bilbao à Bilbao, 31 ans après le Grand Départ de Saint-Sébastien, propose pas moins de 3.300 m de dénivelé positif et semble taillé pour des puncheurs à l'aise dans les montées. Prélude d'un Tour pour grimpeurs ?
Plusieurs sommets mythiques devraient en tous cas figurer sur la carte, qui pourrait aussi valider le goût affiché des organisateurs ces dernières années de mettre en avant les massifs intermédiaires.
Une arrivée au Grand Colombier (1.531 m), sommet du Jura, pour seulement la deuxième fois après l'édition 2020 où Egan Bernal avait connu une défaillance terrible, a été évoquée dans la presse régionale.
Combien de cols ? Combien d'étapes promises aux sprinteurs ? Quelle place réservée pour les contre-la-montre ? Autant de questions qui restent ouvertes.
Réponse à la mi-journée jeudi 27 octobre.
AFP/VNA/CVN