>>L’îlot Côn Vành, un petit bout de nature sauvage
>>Seize provinces et villes du Nord coopèrent dans la promotion de leur tourisme
Depuis Hanoi, vous voilà arrivé à Thai Binh après deux heures de voiture. Cette province mérite bien son nom qui, en français littéralement, signifie «Grande paix». Elle est une terre de vestiges historiques, de ruralité et de sérénité, idéale pour les personnes en quête de tranquillité au contact d’habitants chaleureux.
L’ancêtre du " |
Photo : SK/CVN |
Nguyên Van Nam, un habitant de Thai Binh, partage : «Ne cherchez pas de complexes balnéaires, de restaurants ou de palaces cinq étoiles à Thai Binh ! Ici, vous ne trouverez que des rizières verdoyantes et de petits hôtels. Si vous voulez découvrir la vie des gens d'ici, certains sont prêts à vous héberger chez eux. Alors, oubliez votre train-train quotidien et la vie étourdissante des grandes villes, et bienvenue en ces lieux où le calme règne !».
Dans le district de Dông Hung, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu provincial, également appelé Thai Binh, on trouve le centre culturel de la région. Les villages de Khuôc, Nguyên et Dông Cac, et d’autres encore, sont établis dans un rayon de moins de 5 km.
Si vous souhaitez assister à la fabrication de marionnettes sur l’eau authentiques en suivant le processus de A à Z, rendez-vous dans le village de Dông ! Ces objets, plus sophistiqués qu’on ne l’imagine, sont sculptés par les mains virtuoses d’artisans-paysans, suivant un savoir-faire transmis de génération en génération.
Côn Vanh, un des sites touristiques de Thai Binh. |
Photo : Internet |
Si vous êtes amateur du chèo, il faut absolument vous rendre à Phong Châu. Dans cette commune, les artistes du village de Khuôc l’interprètent de la manière la plus naturelle et authentique, comme le confirme Bui Van Ro, un de ses habitants : «Thai Binh et Ninh Binh sont les deux grands berceaux du +chèo+ au Vietnam. Mais je peux vous affirmer que l’ancêtre de cet art est originaire de Thai Binh, car seuls les gens de Khuôc sont capables de chanter par cœur ses 28 airs les plus typiques. Ce n’est pas du tout un gagne-pain, pour nous, mais un métier ancestral à pérenniser».
Quittons les sites culturels, direction la mer maintenant ! Dans le passé, la plage de Dông Châu, dans le district de Tiên Hai, était la seule exploitée de la province. Mais aujourd’hui, personne n’ignore ses deux parcs écotouristiques situés à 40 km du centre-ville du chef-lieu provincial, Côn Vanh et Côn Den. Vu Dang Thiên Ly, un guide, reconnaît : «Certes, nous n’avons pas les eaux les plus limpides, ni le sable le plus fin du Vietnam. Mais notre station balnéaire est appréciée pour son côté romantique et tranquille, avec la possibilité d’admirer sereinement la levée du soleil ou le crépuscule».
Cette terre n’a effectivement pas que des rizières et des traditions culturelles comme le chèo pour séduire. Son innocence et sa simplicité font aussi partie de sa beauté !