>>Les friandises vietnamiennes dominent le marché domestique
>>Stabiliser les prix à l’approche du Têt
Le poulet Dông Tao est plus recherché pour le Têt. |
Photo : Internet |
À l’approche de la Nouvelle Année du Coq, des produits uniques ou originaux sur le plan de l’esthétique, des poulets Dông Tao aux pieds obèses aux noix de coco gravées d'un coq et d'une poule, en passant par des objets d’artisanat en pierre précieuse en forme de coq, deviennent très prisés malgré leur prix allant jusqu’à des dizaines de millions de dôngs.
2017, c’est l’Année du Coq. Le poulet Dông Tao est donc une occurrence de premier ordre pour les Vietnamiens. Nguyên Huu Minh, propriétaire d’un élevage de cette race très rare de poulet à grosses pattes, dans le 9e arrondissement, confirme que les consommateurs sont nombreux à acheter un bâtard dont la viande se vend de 300.000 à 350.000 dôngs le kilo à la ferme, et 800.000 dôngs dans un restaurant. Quant au Dông Tao pure race, les prix montent à 10-20 millions de dôngs/poulet, pour faire un présent.
Une noix de coco gravée d'un couple de coqs se vend au prix d'environ un million de dôngs. |
Photo : Lady |
Les produits agricoles, en particulier les fruits de qualité, souvent des variétés importées, sont aussi très appréciés au Sud. Ainsi, Mme Thao, propriétaire d’une boutique de produits agricoles biologiques dans le 2e arrondissement, explique que la demande de fraises japonaises cultivées à Dà Lat (province de Lâm Dông, hauts plateaux du Centre) est si élevée, malgré son prix de près de 500.000 dôngs/kg, qu’elle ne peut y répondre.
Les produits importés très prisés
Les produits importés, de haute qualité et d’une esthétique originale, sont aussi à la mode en cette période. On peut citer la viande du bœuf Wagyu (Japon), commercialisée au prix de 3 millions de dôngs le kilo ; l’haliotide bleue australienne (pêchée), de 3,9 à 5,9 millions ; les côtes de mouton australien, de 500.000 dôngs ; les cerises françaises séchées, de 800.000 dôngs ; les pampres australiens séchés, de 450.000 à 550.000 dôngs/kg.
Les pampres de raisins séchés, originaires d’Australie, sont appréciés des consommateurs vietnamiens. |
Photo : Internet |
«Nous devons passer commande plusieurs semaines avant le Têt», précise Nguyên Thanh Huong, une consommatrice domiciliée dans le 3e arrondissement.
«La qualité des raisins seuls n’est pas comparable à celle des raisins encore sur le pampre, dont le prix est plus élevé. En réalité, les fruits séchés importés conservent entièrement leur saveur et leur senteur naturelles, sans ajout de sucre ni agent conservateur», explique Mme Thanh, une cliente de la boutique An Nam de la rue Hai Bà Trung, dans le 1er arrondissement.
Pham Thanh Son, directeur exécutif de la compagnie Dinh Phong, une importatrice de viandes, indique qu’avec l’amélioration de leurs revenus, les Vietnamiens deviennent plus distingués en matière de plats, et n’hésitent plus à prendre des produits de qualité pour le plaisir durant ces festivités de leurs proches et leurs amis.
Hang Nga - Quê Anh/CVN