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Le Français Ugo Humbert lors de l'Open Sud de France, à Montpellier, le 26 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Tête de série N°20, Humbert a été impuissant face au Canadien Milos Raonic (N°12), qui s'est imposé 6-4, 7-5, comme il l'avait fait lors de leur première confrontation en quart de finale à Paris-Bercy l'an passé.
Cette fois, le Français n'a eu que trois balles de break face au 19e mondial, à 4-4 au second set. Mais ce dernier s'est appuyé sur son redoutable service (12 aces au total) pour anéantir ses espoirs.
"Face à ce genre de joueur on n'a jamais de très grosses occasions. J'en ai eu des petites... Mais il a bien joué, il a été très solide, il a su pousser dans les moments importants, là où moi j'ai eu un peu moins d'intention. C'est là-dessus que je dois progresser", a réagi le Messin de 20 ans.
Raonic affrontera en 8e de finale le Polonais Hubert Hurkacz (37e mondial).
Rublev expéditif
Adrian Mannarino, tête de série N°25, a lui été balayé 6-1, 6-4 par l'Argentin Diego Schwartzman (N°5).
Le Français, 36e mondial, dépassé dans les échanges, n'a pas existé dans cette seconde confrontation face au 9e mondial, qui défiera l'Américain Sebastian Korda (87e).
Adrian Mannarino lors de l'Open Sud de France, à Montpellier, le 12 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ç'a été très compliqué, il ne m'a pas donné beaucoup de solutions. Même quand je servais bien, il retournait très bien. Et avec cette chaleur humide, ç'a été un gros combat physique", a réagi Mannarino, diminué par une "persistante blessure à un talon".
"Le tennis que je joue est correct, mais je manque un peu de fond. Dans moins de deux semaines, ce sera la terre battue à Monte-Carlo. Il va falloir s'adapter vite, mais c'est un peu notre quotidien depuis le COVID, ça s'enchaîne beaucoup, c'est assez exténuant", a-t-il ajouté.
Tête de série N°2, le Grec Stefanos Tsitsipas a lui perdu un set en cours de route, mais s'est finalement qualifié contre le Japonais Kei Nishikori 6-3, 3-6, 6-1.
Andrey Rublev, tête de série N°4, n'a lui mis que 52 minutes pour se débarrasser du Hongrois Marton Fucsovics 6-2, 6-1. Le Russe, 8e mondial, affrontera le Croate Marin Cilic (45e mondial).
Chez les dames, Ashleigh Barty, tenante du titre, a franchi l'obstacle Victoria Azarenka 6-1, 1-6, 6-2, au terme d'un beau bras de fer entre l'actuelle N°1 mondiale et celle qui le fut en 2012.
"Je me bats"
Chacune a imposé une franche domination, Barty au premier set en faisant montre de sa puissance, Azarenka au second en étant plus agressive. Tant et si bien que le 3e fut bien plus équilibré.
L'Australienne a été la première à breaker pour mener 2-0, sur quoi la Bélarusse a immédiatement su répliquer en faisant de même. Mais son adversaire a encore pris son service et cette fois s'est détachée définitivement, pour conclure en 1h52.
"Je n'ai pas l'impression de jouer encore à mon meilleur niveau, mais je me bats et je trouve des moyens de gagner. C'est génial", a réagi l'Australienne qui affrontera la Bélarusse Aryna Sabalenka (N°7) en quarts.
La Japonaise Naomi Osaka, N°2 mondiale, est aussi passée, sans encombre, aux dépens de la Belge Elise Mertens 6-3, 6-3. Elle affrontera la Grecque Maria Sakkari (N°23).
La lauréate des derniers Open d'Australie et US Open Osaka a démarré fort en breakant à deux reprises pour mener 5-1, mais elle a ensuite perdu son service. Au huitième jeu, qui a duré près de 10 minutes, elle a dû sauver une autre balle de débreak, avant d'empocher la manche à sa septième occasion.
"J'ai très bien commencé et puis, pour une raison ou une autre, je me suis un peu relâchée. Ma vitesse n'était pas vraiment la même. Je pense que c'était vraiment mental à partir de là. À la fin, c'était à qui se battait le plus fort", a-t-elle commenté.
Au deuxième set, Osaka a aussi profité d'une blessure à l'épaule droite de son adversaire pour s'imposer en 1h28.