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Le Suisse Roger Federer qualifié pour une 14e finale à Bâle, le 27 octobre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Devant son public, le N°3 mondial a même dû être étonné d’observer la foule applaudir vivement les points de son adversaire: il y en a eu tellement peu que les supporters helvètes sont restés sur leur faim! Mais cela a fonctionné: d’abord dépassé, le Russe s’est offert un court baroud d’honneur dans la seconde manche, où il était mené 5-1.
Soixante-quatre minutes de présence de son chouchou bâlois, cela ne fait en effet pas grand chose à se mettre sous la dent pour le public. Mais le vainqueur de 20 titres du Grand Chelem se moquait probablement de faire durer le suspense: il a préféré asphyxier son jeune opposant, peu impliqué pour le 20e mondial qu’il est déjà à seulement 22 ans, et dont les fulgurances ont été bien trop tardives.
L’ex-N°1 mondial, qui vise un 9e titre à Bâle, a repris confiance après trois rencontres compliquées, au cours desquelles il a perdu deux sets.
Dimanche 28 octobre, c’est le Roumain Marius Copil, 93e joueur mondial issu des qualifications, qui se présente sur la route du Suisse. Plus expérimenté, mais moins talentueux que Medvedev: c’est donc plutôt d’un boulevard dont dispose "Rodgeur" pour aller chercher son 4e tournoi de la saison.
Attention tout de même: Copil a créé une grosse surprise en faisant s’écrouler l’Allemand Alexander Zverev, 5e mondial, battu 6-3, 6-7 (6/8), 6-4 en 2h30 en demi-finales.
À 28 ans, le Roumain disputera la deuxième finale de sa carrière après Sofia cette année et tentera de remporter son premier titre.