Tara met l'océan à contribution pour financer ses recherches

Face aux difficultés qu'elle rencontre pour financer ses expéditions scientifiques, la Fondation Tara met l'océan à contribution, une façon de rappeler l'importance des dons pour la recherche marine.

>>Écosystèmes marins : le Tara a quitté l'Afrique du Sud pour une 2e étape de navigation

>>COP23 : la hausse des émissions 2017 met les États sous pression

>>Climat : Canada - Union européenne - Chine et le G20 au chevet de l'accord de Paris

Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Expéditions, le 9 novembre 2017 à Evry, près de Paris.

Une turbine qui génère de l'électricité a été placée au fond de l'eau, au large de la Bretagne dans le Morbihan, là ou le courant est fort, explique Romain Troublé, directeur Général de la Fondation Tara Expéditions dans une vidéo.

La turbine alimente un ordinateur capable de sécuriser des transactions en bitcoin. Chaque transaction enregistrée génère de l'argent, réinvesti dans la recherche sur l'océan.

"L'environnement représente moins de 3% des dons faits aux associations caritatives", rappelle la fondation privée qui étudie l'impact du réchauffement climatique sur l'océan.

Elle a donc eu l'idée, avec FF Creative Community Los Angeles, "d'utiliser l'énergie de la mer pour lever de l'argent" avec son installation "Ocean miner" (Mineur océanique).

Le bateau des expéditions scientifiques Tara, le 28 mai 2016 dans le port de Lorient.

En un mois, l'installation a récolté 200 €, "une goutte d'eau dans l'océan", souligne la Fondation.

"Cette installation ne permettra en aucun cas de couvrir les besoins de la recherche scientifique", explique Romain Troublé dans un communiqué mais cela "permet de rappeler que seule la mobilisation de tous permettra de financer la recherche pour étudier, comprendre et mieux préserver l'Océan demain".

Depuis 15 ans, le fondation cherche à mieux appréhender l'impact du changement climatique sur l'océan et ainsi mieux le préserver.

Sa goélette a déjà parcouru l'Arctique pour y étudier la banquise, navigué dans toutes les mers du globe à la découverte du plancton ou sillonné la Méditerranée pour mesurer l'impact de la pollution des plastiques.

Elle traverse actuellement le Pacifique pour étudier les récifs coralliens, menacés par le changement climatique et les activités humaines.


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top