>>Des travailleurs vietnamiens arrivent à Séoul
Le Département de gestion des travailleurs à l’étranger (rattaché au ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales) a promulgué un communiqué officiel qui définit les critères à respecter par les entreprises spécialisées dans l’envoi de main-d’œuvre à l’étranger. Selon ce document, les entreprises en question doivent être équipées de classes et de logements pour au moins cent travailleurs. Elles doivent aussi s’attacher les services de meilleurs professeurs, que ce soit pour la formation en langue étrangère ou professionnelle.
Le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales insiste sur la formation professionnelle pour la main-d’œuvre envoyée à l’étranger. |
Photo : Anh Tuân/VNA/CVN |
Selon le Département de la gestion des travailleurs à l’étranger, un aide-soignant pour les personnes âgées percevra au minimum 17.500 NT (l’équivalent de 12 millions de dôngs) par mois, avec un contrat de travail de trois ans pouvant être prorogé au maximum 17 mois. Le salaire minimum d’un homme d’équipage à bord d’un navire de pêche hauturière s’élèvera à 19.273 NT par mois, pour la même durée.
Outre les documents concernant la formation, les compétences requises et le salaire des travailleurs envoyés à Taïwan, des informations importantes liées à la classification des sociétés de courtage taïwanaises sont publiées en ligne sur le site internet du Département de gestion des travailleurs à l’étranger (dolab.gov.vn). Une bonne initiative qui permettra d’aider les entreprises vietnamiennes à bien choisir leur(s) partenaire(s) taïwanais.
Une nouvelle chance de montrer patte blanche
Il y a 10 ans, Taïwan a décidé de stopper l’accueil des travailleurs vietnamiens, ces derniers étant alors souvent enclins à ne pas honorer leur contrat. Cependant, aujourd’hui, la donne a changé, grâce à la bonne préparation du Département du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales et des entreprises d’envoi de main-d’œuvre. Les travailleurs vietnamiens se voient ainsi offrir l’opportunité de pénétrer le marché du travail taïwanais, avantageux à plus d’un titre : les employeurs taïwanais offrent un salaire plus que correct aux travailleurs, la distance géographique entre les deux pays est convenable et le système juridique de ce pays est stable. Une opportunité qu’il faudra cette fois-ci saisir.
Ngoc Yên/CVN