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Sœjima Nozomi (debout) travaille avec les médecins et infirmiers du Centre de réadaptation fonctionnelle de l’hôpital Bach Mai (Hanoï). |
Plus de deux années de travail lui ont suffit pour expérimenter un traitement dans un environnement tout nouveau. Une courte conversation avec elle nous a fait ressentir la grande sympathie qui existe entre la thérapeute et ses patients.
Nous avons rencontré Sœjima Nozomi un matin alors qu’elle commençait à travailler avec ses patients sur la thérapie par le mouvement afin d’améliorer leurs activités quotidiennes. Forte de neuf ans d’expériences à l’Hôpital de rééducation de Kokura au Japon, Sœjima Nozomi a appliqué auprès des patients vietnamiens un certain nombre de méthodes de physiothérapie avancées.
"Au Japon, la plupart des patients font eux-mêmes toutes les tâches personnelles après le traitement; mais pour les patients vietnamiens, les membres de la famille les aident souvent, aussi la réadaptation fonctionnelle est parfois plus lente. J’encourage toujours les patients à essayer de faire leurs propres activités quotidiennes afin que le processus de rééducation fonctionnelle progresse de jour en jour", a partagé la doctoresse.
Cuillères, baguettes et objets sont également spécialement conçus pour les activités de réadaptation des patients. |
"Bien que simples à exécuter, les exercices de récupération musculaire sont très efficaces, en particulier pour ceux qui souffrent de convulsions, d’un traumatisme à la colonne vertébrale", a-t-elle fait savoir. "La mise en œuvre continue de ces exercices les aide à accomplir leurs activités quotidiennes telles que s’habiller, se brosser les dents, se peigner, manger… "Chaque petit progrès du patient est pour moi une grande joie", a confié Sœjima Nozomi.
Le traitement est très efficace
À travers le processus de travail, la thérapeute Sœjima Nozomi a développé un tableau permettant d’évaluer le niveau de rééducation fonctionnelle des patients. Après un mois de traitement hospitalier actif, si le patient atteint 90% des critères définis, le processus de récupération est qualifié de positif. Selon Soejima Nozomi, ce niveau doit correspondre aux progrès dans la prise de conscience et la mise en œuvre des activités personnelles quotidiennes.
Sœjima Nozomi (2e à droite) forme les patients à restaurer leurs capacités de prendre et déplacer des objets. |
Nguyên Thi Thuy, mère de Nguyên Huu Tuân âgé 9 ans et hospitalisé en raison d’une rupture du tendon de la main gauche, a partagé: "Sœjima Nozomi est très sympathique et proche. Après l’achèvement du traitement hospitalier, elle lui a expliqué les exercices à pratiquer à domicile. Mon enfant a récupéré rapidement ses facultés grâce à ce traitement".
Nguyên Thanh Nam, responsable du Centre de réadaptation de l’hôpital Bach Mai, a déclaré que Sœjima Nozomi avait contribué positivement au traitement des patients et aidé beaucoup les praticiens du Centre. Ses connaissances et expériences ont contribué à diversifier les méthodes de traitement.
Sœijima Nozomi a confié que beaucoup de patients, après un traitement, cherchaient souvent à la rencontrer et à lui offrir des fruits afin de la remercier pour son dévouement. Cela la touche beaucoup. "Avec mes deux années de travail ici, je peux parler mieux le vietnamien même s’il est difficile d’apprendre cette langue. Mes voyages de courte durée m’aident à mieux connaître votre pays. Et je me sens de plus en plus proche de Hanoï".
VNP/VNA/CVN