Sur les frais d'acquisition de la nationalité vietnamienne

Les Vietnamiens d'outre-mer et les étrangers qui désirent acquérir la nationalité vietnamienne devront s'acquitter de 3 millions de dôngs. S’ils veulent la reprendre ou, au contraire, y renoncer, ils devront payer 2,5 millions de dôngs.

C'est ce qui ressort d'un nouveau texte guidant le paiement et la gestion des frais des actes juridiques relatifs à la nationalité, qui vient être publié par le ministère des Finances. C'est le premier texte qui guide l'exécution de la Loi sur la nationalité, entrée en vigueur le 1er juillet.

Selon cette loi, les Vietnamiens de l'étranger désirant conserver leur nationalité doivent s'enregistrer auprès des services de représentation du Vietnam implantées dans leur pays d'accueil.

La durée d'enregistrement est de 5 ans, à partir de l'entrée en vigueur de la Loi sur la nationalité. Selon les estimations, 70% des Vietnamiens d'outre-mer ont la nationalité vietnamienne. S'ils souhaitent ne pas la conserver, ils doivent le faire savoir et donc s'enregistrer.

Cette démarche de s'enregistrer pour conserver la nationalité aidera l'État à déterminer le nombre de ceux, parmi les quelque 3 millions de Viêt kiêu, qui désirent garder leur nationalité d'origine, pour une meilleure gestion et protection de leurs intérêts.

Il y aura dispense de frais d'enregistrement dans les cas suivants.

Primo, les personnes ayant eu de grandes contributions dans l'édification et la protection de la Patrie (plus concrètement : qui ont participé à des activités révolutionnaires avant le 19 août 1945) ou celles dont la reprise ou l'acquisition de la nationalité vietnamienne apportera des intérêts concrets au pays.

Secundo, les personnes en difficulté financière selon les critères de pauvreté définis par le gouvernement vietnamien.

Tertio, les personnes sans nationalité et demandant la nationalité vietnamienne selon l'Article 22 de la Loi sur la nationalité.

Quarto, les Lao autorisés à résider au Vietnam avant le 1er janvier 2009 selon la décision 206/QD-TTg datant du 12 février 2009 du Premier ministre Nguyên Tân Dung.

Enfin, quinto, les Cambodgiens rescapés du régime génocide, entrés dans le pays entre 1978 et 1983, n'ayant pas de papiers pour prouver leur nationalité d'origine et qui se sont enregistrés dans les camps de réfugiés au Vietnam auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Hà Minh/CVN

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