>>Alpes suisses : six randonneurs retrouvés en Italie, huit portés disparus
Photo prise le 24 août du village de Bondo en Suisse après un glissement de terrain. |
Les opérations, lancées dès le jour de la catastrophe survenue mercredi matin 23 août, avaient été interrompues durant la nuit pour des raisons de sécurité.
Le ministère autrichien des Affaires étrangères a indiqué qu'un couple figurait parmi les alpinistes disparus. Les six autres alpinistes sont des Allemands et des Suisses, qui cheminaient par petits groupes, selon la police.
Une centaine de secouristes, policiers, pompiers, militaires - munis de chiens, de caméras infrarouges et d'appareils permettant de détecter les ondes de téléphones portables - mène des recherches au sol et dans les airs pour tenter de les localiser. La présidente suisse Doris Leuthard s'est rendue jeudi 24 août sur place. "Plus le temps passe et plus le risque que les disparus soient morts augmente", a-t-elle déploré, d'après le journal suisse Blick.
D'après le maire de Bregaglia (dont dépend Bondo), Anna Giacometti, les sentiers de randonnées avaient été classés comme "dangereux" le 14 août en raison de la chute de pierres. Interrogée par Blick, elle explique que des panneaux avertissant du danger avaient même été installés dans le village.
Le terrible accident est survenu mercredi 23 août vers 09h30 (07h30 GMT), lorsqu'une masse rocheuse de quatre millions de mètres cubes s'est détachée de la paroi du Piz Cengalo (3.369 m) et s'est déversée, telle une avalanche, dans une vallée en direction de Bondo, détruisant tout sur son passage.
Au total, douze bâtiments ont été endommagés ou détruits dans la vallée. La route principale de la vallée sud des Grisons, reliant Stampa à Castasegna, a été fermée.
Grâce à un système d'alerte installé dans la montagne depuis un précédent éboulement survenu dans ce même massif alpin en 2011, les autorités ont réussi à évacuer deux refuges alpins et les habitants de Bondo avant que la coulée de boue atteigne le village.
Les résidents ont été répartis chez des proches, dans des hôtels, dans des hôpitaux ou dans des abris prévus en cas de catastrophes.
AFP/VNA/CVN