Depuis le premier jour ouvrable du Nouvel An lunaire, Nguyên Thu Huyên, qui vit dans l’arrondissement de Thanh Xuân (Hanoi), n’a d’autre alternative que d’arriver en retard au bureau ou de poser un congé pour s’occuper de sa mère et de ses enfants, malades.
Nguyên Thu Huyên n’a pourtant pas fait les choses à moitié pour que son aide-ménagères habituelle revienne à son domicile sitôt les congés du Têt terminés : en plus de lui avoir versé l’intégralité de son salaire, elle lui avait octroyé un mois de salaire supplémentaire en guise de prime du Nouvel An. «Jusqu’à ce jour, je suis sans nouvelles», peste Nguyên Thu Huyên, avant de s’inquiéter : «Je vais être licenciée si je ne trouve pas rapidement une nouvelle aide-ménagères !»
La famille de la sexagénaire Lê Thi Thanh, dans l’arrondissement de Hoàn Kiêm, s’est retrouvée dans le même pétrin, contrainte de s’occuper seule de son mari, grabataire, son fils travaillant loin de la capitale. Heureusement, la situation s’est arrangée depuis, après avoir contacté pas moins de quatre agences d’emploi. Sa nouvelle aide-ménagère se rend chez deux heures par jour, rémunérées 100.000 dôngs.
Un secteur coutumier du fait
La pénurie d’aides-ménagères est toujours un sujet brûlant après le Têt traditionnel pour les familles ayant à charge des personnes âgées et des enfants. Les sociétés spécialisées dans la fourniture d’aides-ménagères sont également touchées : «Comme chaque année, le besoin en aides-ménagères augmente de 30% pendant les quelques mois précédant et suivant le Têt traditionnel», informe Nguyên Thach Anh, directeur de la Sarl du commerce et des services Thiên Gia (district de Tu Liêm, en banlieue de Hanoi).
«Notre entreprise ne peut répondre qu’à la moitié de la demande, sachant que nombre de ces professionnelles de la santé n’ont toujours pas repris le travail», ajoute-t-il, avant d’expliquer : «Plusieurs aides-ménagères ne respectent pas leur contrat de travail, prétextant que leur métier est une profession libérale. En d’autres termes, elles pensent que ce sont à elles de décider du planning».
Un problème qui, en l’état, semble inextricable, à moins que des décisions soient prises en haut lieu pour y remédier. Pour l’instant, il faut faire preuve de patience.
La pénurie d’aides-ménagères est toujours un sujet brûlant après le Têt traditionnel. Photo : baotintuc/CVN |
Nguyên Thu Huyên n’a pourtant pas fait les choses à moitié pour que son aide-ménagères habituelle revienne à son domicile sitôt les congés du Têt terminés : en plus de lui avoir versé l’intégralité de son salaire, elle lui avait octroyé un mois de salaire supplémentaire en guise de prime du Nouvel An. «Jusqu’à ce jour, je suis sans nouvelles», peste Nguyên Thu Huyên, avant de s’inquiéter : «Je vais être licenciée si je ne trouve pas rapidement une nouvelle aide-ménagères !»
La famille de la sexagénaire Lê Thi Thanh, dans l’arrondissement de Hoàn Kiêm, s’est retrouvée dans le même pétrin, contrainte de s’occuper seule de son mari, grabataire, son fils travaillant loin de la capitale. Heureusement, la situation s’est arrangée depuis, après avoir contacté pas moins de quatre agences d’emploi. Sa nouvelle aide-ménagère se rend chez deux heures par jour, rémunérées 100.000 dôngs.
Un secteur coutumier du fait
La pénurie d’aides-ménagères est toujours un sujet brûlant après le Têt traditionnel pour les familles ayant à charge des personnes âgées et des enfants. Les sociétés spécialisées dans la fourniture d’aides-ménagères sont également touchées : «Comme chaque année, le besoin en aides-ménagères augmente de 30% pendant les quelques mois précédant et suivant le Têt traditionnel», informe Nguyên Thach Anh, directeur de la Sarl du commerce et des services Thiên Gia (district de Tu Liêm, en banlieue de Hanoi).
«Notre entreprise ne peut répondre qu’à la moitié de la demande, sachant que nombre de ces professionnelles de la santé n’ont toujours pas repris le travail», ajoute-t-il, avant d’expliquer : «Plusieurs aides-ménagères ne respectent pas leur contrat de travail, prétextant que leur métier est une profession libérale. En d’autres termes, elles pensent que ce sont à elles de décider du planning».
Un problème qui, en l’état, semble inextricable, à moins que des décisions soient prises en haut lieu pour y remédier. Pour l’instant, il faut faire preuve de patience.
Câm Sa/CVN