Ng Eng Hen, ministre singapourien de la Défense. |
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«Pour l'ASEAN et d'autres pays, il ne peut être ignoré le fait que la Mer Orientale soit une voie navigable internationale », a-t-il déclaré lors d’une interview donnée à l’occasion de la Journée des Forces armées de Singapour (1er juillet).
Mentionnant la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) signée en 2002 par l’ASEAN et la Chine, le ministre singapourien a estimé que ce document, qui détaille les moyens d'approcher des problèmes, impliquait que l’ASEAN était déjà concernée.
S'agissant de la décision à venir courant juillet de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye (Pays-Bas) sur la procédure d'arbitrage intentée par les Philippines contre la Chine concernant leurs différends de souveraineté territoriale en Mer Orientale, il a averti qu'elle pourrait entraîner des actions et réactions plus fortes, et que les parties concernées devraient faire preuve de davantage de vigilance.
L'ASEAN comprend le Brunei, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.
VNA/CVN