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Des travailleurs étrangers dans une usine de confection en Thaïlande. |
Photo : Vietnam+/CVN |
Organisé conjointement par l’Université de Huê et l’Institut Rosa Luxemburg Stiftung (en Allemagne), l’événement a attiré plus de 200 délégués dont des scientifiques, des gestionnaires venus d’Allemagne, de Thaïlande, du Laos, du Cambodge, du Myanmar, des Philippines et du Vietnam.
Les délégués ont présenté des exposés, fourni des informations et discuté de questions liées notamment à la situation des travailleurs non qualifiés à Thua Thiên-Huê, le bien-être social pour les travailleurs migrants, les soins de la santé pour les femmes migrantes, les jeunes travailleurs migrants, etc.
Lors de ce séminaire, les délégués ont convenu de renforcer la protection des travailleurs via des contrats du travail détaillés. De plus, les pays recevant des travailleurs migrants doivent établir des lignes téléphoniques rouges pour les protéger au mieux.
Selon plusieurs experts, au Vietnam, il faut créer rapidement un centre d’informations pour mieux aider ces travailleurs.
Les informations partagées à ce séminaire contribueront à créer une coopération étroite entre les pays de l’ASEAN pour que ceux-ci œuvrent ensemble pour régler les problèmes apparus dans le processus d’utilisation des travailleurs migrants.
Selon le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, on dénombre dans le monde environ 250 millions de personnes gagnant leur vie en travaillant à l’étranger. Au Vietnam, environ 500.000 personnes travaillent dans plus d’une quarantaine de pays et territoires. Au sein de l’ASEAN, le Vietnam est un des trois pays ayant le plus de travailleurs migrants, après les Philippines et l’Indonésie.
VNA/CVN