La délégation vietnamienne se compose d'experts de la préservation du patrimoine culturel, d'artistes des chants folkloriques «Vi» et «Giam» et de responsables des provinces de Nghê An et Hà Tinh (Centre), berceaux de ces deux chants.
La session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel réunit 974 délégués de 129 pays dans le monde.
La 9e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le 24 novembre au siège de l'UNESCO à Paris. |
À cette session, les participants ont écouté les rapports périodiques sur la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l’état actuel du patrimoine culturel inscrit sur la Liste du patrimoine de l’humanité. Ils ont également examiné des rapports sur l’état actuel d’éléments inscrits sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.
Selon le secrétariat de la session, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a reçu 46 dossiers pour une reconnaissance en tant que patrimoine culturel immatériel représentatif de l’Humanité, dont celui du Vietnam sur les deux chants cités ci-dessus. Ce dossier sera examiné lors de cette session.
Les études sur les chants folkloriques «Vi» et «Giam» ont été menées très tôt. Avant la Révolution d’août 1945, Nguyên Dông Chi et Nguyên Tât Thu ont réalisé des recherches approfondies. Après 1954, elles se sont accélérées. Depuis, de nombreux travaux d’études ont été publiés, selon le Prof.-Docteur Nguyên Chi Bên, membre du Conseil national du patrimoine culturel.
L’élaboration du dossier a débuté à la mi-2012 et ce dernier a été déposé à l’UNESCO en mars 2013.
Texte et photo : Bich Hà/CVN