La délégation vietnamienne était conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères, et chef de SOM ASEAN du Vietnam, Pham Quang Vinh.
Cette réunion spéciale est une initiative du Vietnam avancée lors de la Conférence ministérielle de l'ASEAN en mai dernier à Nay Pi Taw, au Myanmar, qui a été soutenue par les pays aséaniens. Elle est également la prémisse du processus de négociations durables de l'ASEAN sur une structure régionale dans la nouvelle étape, notamment après la création de la Communauté de l'ASEAN en 2015.
Cette manifestation visait à évaluer les impacts des récentes évolutions géostratégiques dans la région et les défis pour l'ASEAN, à discuter des moyens pour continuer de maintenir et valoriser le rôle central de l'ASEAN, à élaborer une stratégie pour que l'ASEAN puisse mieux s'adapter au nouvel environnement stratégique, rehausser sa voix et sa responsabilité sur les problèmes relatifs aux intérêts stratégiques de la région.
Les pays aséaniens ont tous estimé que la conjonture géostratégique de la région connaissait des changements rapides, avec des évolutions complexes portant atteinte à l'environnement de paix, de sécurité, de stabilité et de développement. L'ASEAN est dans une période-charnière s'orientant vers la création de la Communauté de l'ASEAN le 31 décembre 2015. Les grands pays interviennent de plus en plus dans la coopération régionale, obligeant à des réajustements de stratégie.
Par ailleurs, le renforcement de la connectivité économique régionale dont le Partenariat économique intégral régional (RCEP), le Partenariat transpacifique (TPP), le processus de libéralisation commerciale de l'APEC constitue également un défi pour le maintien du rôle majeur de l'ASEAN dans les temps à venir. En outre, l'ASEAN doit aussi avancer ses avis sur les nouvelles propositions relatives à la structure de coopération et à l'environnement de sécurité de la région.
Dans cette conjoncture, les pays ont souligné que l'ASEAN doit maintenir son rôle central dans la région, notamment dans le maintien de la solidarité pour promouvoir les intérêts communs de l'ASEAN, dans le règlement des problèmes nouvellement nés, en consolidant la coopération au sein de l'association et entre celle-ci et ses partenaires, pour renforcer les capacités de résilience aux défis sécuritaires traditionnels et non traditionnels, en tête les différends territoriaux, les calamités naturelles et les épidémies.
Afin de bien valoriser son rôle, l'ASEAN doit être actif dans l'édification de la structure régionale, en continuant d'édifier une structure régionale multifacette sur la base des processus de coopération régionale existants où l'ASEAN continue de jouer le rôle prédominant, d'intensifier l'élaboration et le partage des normes de conduite, des valeurs et des principes fondamentaux dont la Charte de l'ASEAN, le Traité d'amitié et de coopération d'Asie du Sud-Est (TAC), la Déclaration de Bali sur les principes de coopération mutuellement avantageuse, la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC)..., en les reliant avec les nouvelles propositions pour créer un code de conduite commun pour toute la région.
Les pays ont tous affirmé que les récentes évolutions complexes en Mer Orientale ont gravement porté atteinte à la paix, à la stabilité, à la sécurité et à la sûreté de la navigation maritime dans la région. Ce problème bénéficie de la préoccupation de tous les pays membres, aussi l'ASEAN doit-elle élever la voix pour manifester son rôle central et sa responsabilité, soutenir fortement le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité de la région.
L'ASEAN doit souligner l'importance, primo, d'observer le droit international, la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) et les accords concernés de la région; secundo, de mettre en oeuvre complètement la DOC dont la Chine est partie; tertio, de non recourir à la force ni même menacer d'y recourir; et quarto, de conclure au plus tôt un Code de conduite (COC) en Mer Orientale.
A cette occasion, les chefs de SOM ASEAN ont également discuté des résultats de la réunion du groupe de travail ASEAN-Chine organisée du 25 au 26 juin à Bali (Indonésie) et donné des opinions guidant la garantie de la mise en oeuvre complète de la DOC et poussant la Chine à accélérer ses négociations avec l'ASEAN pour parvenir bientôt au COC.
Pour sa part, le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères Pham Quang Vinh a informé des dernières évolutions complexes en Mer Orientale, où la Chine a illégalement implanté sa plate-forme Haiyang Shiyou-981 et mobilisé de nombreux navires d'escorte en pleine zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. Les navires chinois ont continuellement provoqué, percuté et endommagé les navires des services chargés de faire appliquer la loi et les chalutiers du Vietnam.
Pham Quang Vinh a affirmé que ces actes ont gravement violé le droit international, la CNUDM de 1982 et la DOC signée par l'ASEAN et la Chine. Il a hautement apprécié la Déclaration des ministres des AE de l'ASEAN publiée le 10 mai et jugé que l'ASEAN doit s'efforcer d'assurer la réalisation des principes du droit international, de la CNUDM de 1982, de la DOC et des déclarations de l'ASEAN, à commencer par le retrait immédiat des eaux vietnamiennes de la plate-forme chinoise et des navires d'escorte.
Plus que jamais, l'ASEAN doit proposer des mesures pour assurer que les règlementations de la DOC soient respectées et parvenir bientôt au COC. Il s'agit de la responsabilité de l'ASEAN qui doit témoigner de son rôle central sur les questions régionales importantes, a conclu le vice-ministre Pham Quang Vinh.
Cette réunion spéciale est une initiative du Vietnam avancée lors de la Conférence ministérielle de l'ASEAN en mai dernier à Nay Pi Taw, au Myanmar, qui a été soutenue par les pays aséaniens. Elle est également la prémisse du processus de négociations durables de l'ASEAN sur une structure régionale dans la nouvelle étape, notamment après la création de la Communauté de l'ASEAN en 2015.
Cette manifestation visait à évaluer les impacts des récentes évolutions géostratégiques dans la région et les défis pour l'ASEAN, à discuter des moyens pour continuer de maintenir et valoriser le rôle central de l'ASEAN, à élaborer une stratégie pour que l'ASEAN puisse mieux s'adapter au nouvel environnement stratégique, rehausser sa voix et sa responsabilité sur les problèmes relatifs aux intérêts stratégiques de la région.
Les pays aséaniens ont tous estimé que la conjonture géostratégique de la région connaissait des changements rapides, avec des évolutions complexes portant atteinte à l'environnement de paix, de sécurité, de stabilité et de développement. L'ASEAN est dans une période-charnière s'orientant vers la création de la Communauté de l'ASEAN le 31 décembre 2015. Les grands pays interviennent de plus en plus dans la coopération régionale, obligeant à des réajustements de stratégie.
Par ailleurs, le renforcement de la connectivité économique régionale dont le Partenariat économique intégral régional (RCEP), le Partenariat transpacifique (TPP), le processus de libéralisation commerciale de l'APEC constitue également un défi pour le maintien du rôle majeur de l'ASEAN dans les temps à venir. En outre, l'ASEAN doit aussi avancer ses avis sur les nouvelles propositions relatives à la structure de coopération et à l'environnement de sécurité de la région.
Dans cette conjoncture, les pays ont souligné que l'ASEAN doit maintenir son rôle central dans la région, notamment dans le maintien de la solidarité pour promouvoir les intérêts communs de l'ASEAN, dans le règlement des problèmes nouvellement nés, en consolidant la coopération au sein de l'association et entre celle-ci et ses partenaires, pour renforcer les capacités de résilience aux défis sécuritaires traditionnels et non traditionnels, en tête les différends territoriaux, les calamités naturelles et les épidémies.
Afin de bien valoriser son rôle, l'ASEAN doit être actif dans l'édification de la structure régionale, en continuant d'édifier une structure régionale multifacette sur la base des processus de coopération régionale existants où l'ASEAN continue de jouer le rôle prédominant, d'intensifier l'élaboration et le partage des normes de conduite, des valeurs et des principes fondamentaux dont la Charte de l'ASEAN, le Traité d'amitié et de coopération d'Asie du Sud-Est (TAC), la Déclaration de Bali sur les principes de coopération mutuellement avantageuse, la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC)..., en les reliant avec les nouvelles propositions pour créer un code de conduite commun pour toute la région.
Les pays ont tous affirmé que les récentes évolutions complexes en Mer Orientale ont gravement porté atteinte à la paix, à la stabilité, à la sécurité et à la sûreté de la navigation maritime dans la région. Ce problème bénéficie de la préoccupation de tous les pays membres, aussi l'ASEAN doit-elle élever la voix pour manifester son rôle central et sa responsabilité, soutenir fortement le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité de la région.
L'ASEAN doit souligner l'importance, primo, d'observer le droit international, la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM) et les accords concernés de la région; secundo, de mettre en oeuvre complètement la DOC dont la Chine est partie; tertio, de non recourir à la force ni même menacer d'y recourir; et quarto, de conclure au plus tôt un Code de conduite (COC) en Mer Orientale.
A cette occasion, les chefs de SOM ASEAN ont également discuté des résultats de la réunion du groupe de travail ASEAN-Chine organisée du 25 au 26 juin à Bali (Indonésie) et donné des opinions guidant la garantie de la mise en oeuvre complète de la DOC et poussant la Chine à accélérer ses négociations avec l'ASEAN pour parvenir bientôt au COC.
Pour sa part, le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères Pham Quang Vinh a informé des dernières évolutions complexes en Mer Orientale, où la Chine a illégalement implanté sa plate-forme Haiyang Shiyou-981 et mobilisé de nombreux navires d'escorte en pleine zone économique exclusive et sur le plateau continental du Vietnam. Les navires chinois ont continuellement provoqué, percuté et endommagé les navires des services chargés de faire appliquer la loi et les chalutiers du Vietnam.
Pham Quang Vinh a affirmé que ces actes ont gravement violé le droit international, la CNUDM de 1982 et la DOC signée par l'ASEAN et la Chine. Il a hautement apprécié la Déclaration des ministres des AE de l'ASEAN publiée le 10 mai et jugé que l'ASEAN doit s'efforcer d'assurer la réalisation des principes du droit international, de la CNUDM de 1982, de la DOC et des déclarations de l'ASEAN, à commencer par le retrait immédiat des eaux vietnamiennes de la plate-forme chinoise et des navires d'escorte.
Plus que jamais, l'ASEAN doit proposer des mesures pour assurer que les règlementations de la DOC soient respectées et parvenir bientôt au COC. Il s'agit de la responsabilité de l'ASEAN qui doit témoigner de son rôle central sur les questions régionales importantes, a conclu le vice-ministre Pham Quang Vinh.
VNA/CVN