Coronavirus
Réunion du G7 mardi 3 mars pour trouver une réponse coordonnée

Les banquiers centraux et ministres des Finances du G7 s'entretiendront mardi 3 mars par téléphone pour coordonner leur action face à l'impact du nouveau coronavirus sur la croissance mondiale, a-t-on appris auprès du département américain au Trésor.

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Le président de l'Eurogroupe, le Portugais Mario Centeno, le 17 février à Bruxelles.

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, et le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, "dirigeront une réunion téléphonique avec leurs homologues du G7 mardi matin 3 mars", heure de Washington, a indiqué lundi 2 mars une porte-parole du Trésor. "Nous aurons cette semaine une réunion par téléphone - parce qu'il faut éviter de trop se déplacer - des ministres du G7 pour coordonner leurs réponses", a affirmé lundi 2 mars sur France 2 le ministre français, Bruno Le Maire, qui s'était entretenu la veille avec Steven Mnuchin.

"Nous aurons aussi une réunion des ministres des Finances de la zone euro pour coordonner nos réponses", a-t-il ajouté. "Il y aura une action concertée", a-t-il assuré. Le président de l'Eurogroupe, le Portugais Mario Centeno, a annoncé, sur son compte Twitter, que la réunion aurait lieu mercredi par téléphone. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a tardivement joint sa voix aux autres grandes banques centrales, en faisant savoir qu'elle était "prête à prendre les mesures appropriées". Côté britannique, le ministre des Finances s'est dit aussi "prêt à annoncer les soutiens ultérieurs qui seront nécessaires".

La réunion du G7 aura lieu mardi 3 mars à 12h00 GMT, et celle de l'Eurogroupe se tiendra mercredi 4 mars à 13h00 GMT, a précisé le ministère français de l'Économie. Cette mobilisation des ministres des Finances intervient à un moment où la croissance mondiale, déjà fragilisée par la guerre commerciale, subit de plein fouet le ralentissement de l'économie chinoise et l'impact de l'épidémie de coronavirus sur l'économie. La semaine dernière, la Bourse de New York a connu sa pire semaine depuis la crise financière de 2008.

Le nombre de cas de nouveau coronavirus dans le monde s'élevait à 90.151, dont 3.083 décès, dans 73 pays et territoires, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 17h00 GMT. Le ministre des Finances britannique Rishi Sunak a assuré lundi 2 mars dans un communiqué que le Royaume-Uni est "bien préparé pour cette menace mondiale" et "se tient prêt à annoncer les soutiens ultérieurs qui seront nécessaires".

Le président américain Donald Trump, qui brigue un second mandat à la Maison Blanche, avait admis mercredi 26 février que l'épidémie empêcherait sans doute la croissance américaine d'atteindre 3% en 2020, ce qui est pourtant l'un de ses principaux arguments de campagne. En France, Bruno Le Maire s'attend également à des conséquences pour l'économie plus importantes que prévu jusqu'à présent, sans donner d'estimation plus précise.

Le gouvernement tablait jusqu'à présent sur une croissance de 1,3% pour cette année, et M. Le Maire avait estimé précédemment l'impact négatif lié au coronavirus à 0,1 point. Les États-Unis président cette année le groupe des sept pays les plus riches de la planète : Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni.


AFP/VNA/CVN

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