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L'avion privé de Donald Trump à l'aéroport LaGuardia de New York, le 25 janvier 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Dans l'après-midi du 25 janvier, l'aéroport annonçait 1 heure 7 minutes de retard en moyenne pour les départs, et 1 heure 15 minutes pour les arrivées. Très peu de vols ont été annulés.
"C'est ce qui se passe quand vous avez ce président et ce Congrès. Il faut qu'ils rouvrent le gouvernement", témoignait un résident britannique, J.F. Sullivan, après que son vol en provenance de Raleigh, en Caroline du Nord, eut été retardé de 45 minutes.
"C'est frustrant de voir (les personnalités politiques) se servir comme ça des gens, mais j'essaie de ne pas me mêler de politique", a confié Chris O'Connor, arrivée de la capitale fédérale, Washington. Elle a dû embarquer, débarquer, puis ré-embarquer en raison des sous-effectifs, et son vol a été retardé d'une heure.
"Je compatis avec (les fonctionnaires fédéraux) qui ne perçoivent pas leur salaire", a-t-elle ajouté, se disant "reconnaissante pour leur travail".
Pour l'ancien secrétaire du Travail démocrate Robert Reich, l'action de ces fonctionnaires a été déterminante. "Bravo aux contrôleurs aériens à LaGuardia qui ont en substance fait fermer l'aéroport en refusant de se présenter au travail ce matin. En quelques heures, Trump cédait", a-t-il écrit sur Twitter.
Selon le site de l'autorité de contrôle de l'aviation civile américaine (FAA), des retards conséquents ont également été constatés dans les aéroports de Newark (New Jersey) et de Philadelphie, mais dans une moindre proportion.