Renforcer la lutte contre la criminalité liée aux animaux sauvages

Les organes compétents vietnamiens ont identifié la consommation et le trafic des espèces sauvages comme l'un des sérieux défis à la conservation de la biodiversité. Donc, une série d'actions et de mesures de lutte et de réduction de la demande de consommation d'animaux sauvages et de leurs produits a été mise en œuvre.

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Cervus nippon pseudaxis (cerf sika) dans le Centre de sauvetage et de conservation des espèces sauvages rares et précieuses de Cuc Phuong, province de Ninh Binh (Nord).
Photo : VNA/CVN

Selon Dô Quang Tùng, directeur du Projet de conservation des animaux sauvages en voie de disparition (ministère de l'Agriculture et du Développement rural), le cadre juridique actuel sur la gestion et le contrôle de l'exploitation, de l'élevage, de la transformation et de la commercialisation des animaux sauvages est fondamentalement complet et adapté aux exigences.

La Loi forestière de 2017 et les documents juridiques pertinents ont vu le jour.

La coordination intersectorielle entre ministères, secteurs et localités dans l’application de la loi, l'inspection, le contrôle, la prévention et le traitement des violations de la loi a été effectuée de manière synchrone et régulière. De nombreuses infractions ont été détectées et strictement traitées, conformément à la loi. Parallèlement, la conscience des gens sur cette question s'est améliorée. La demande d'animaux sauvages et de leurs produits pour l'alimentation, la production pharmaceutique, les bijoux... a nettement diminué.

Selon les statistiques du Département de la protection des forêts, le nombre de cas de violation de la loi liée à la faune à l'échelle nationale ces ciq dernières années (2018-2022) a diminué, en moyenne de 147 cas/an par rapport à la période 2013-2017. Cependant, la consommation, le transport et  le trafic des animaux sauvages ont toujours lieu dans certains endroits.

La mise en œuvre réussie du projet contribuera aux efforts mondiaux de conservation de la biodiversité et des ressources naturelles. 
Photo : VNA/CVN

Le trafic transfrontalier reste encore compliqué, nécessitant une coordination renforcée aux niveaux national, régional comme mondial, ainsi qu'une amélioration des capacités des autorités et une sensibilisation auprès des consommateurs à la non-utilisation d’animaux sauvages, a estimé Dô Quang Tùng.

En 2022, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et l'Agence américaine pour le développement international ont mis en route un projet de protection des espèces sauvages menacées d’une durée de cinq ans. Son objectif est de mobiliser la participation et de renforcer la coordination effective des parties prenantes afin d'élever la conscience de la population, d'améliorer le leadership et de renforcer les activités de protection de la faune, de lutter contre le trafic des animaux sauvages, de réduire la demande et la consommation illégales de produits de la faune.

Le projet soutiendra aussi la mise en œuvre d'activités de sensibilisation pour élever la conscience des habitants et des entreprises sur les risques liés au trafic des espèces sauvages, accompagner les entreprises dans la construction de barrières techniques et réaliser des actions spécifiques sur chaque plateforme et site web.

La mise en œuvre réussie du projet contribuera aux efforts mondiaux de conservation de la biodiversité et des ressources naturelles qui s'amenuisent gravement, à la réduction de l'impact du changement climatique. En particulier, elle permettra d'éviter de graves conséquences sur la santé et la vie humaine.

VNA/CVN

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