>>Affaire de touristes décédés : le tour-opérateur suspendu
>>Décès de trois touristes : l’ambassadeur britannique travaille avec Lâm Dông
>>Trois touristes britanniques morts lors de l’ascension des cascades
Les circuits d’aventure, ayant du succès pour les émotions qu’ils donnent, c'est-à-dire leurs risques, impliquent une exigence de sécurité renforcée... |
Photo : CTV/CVN |
Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme exige des comités populaires des villes et provinces, à commencer par leurs Services du tourisme, de veiller davantage aux conditions d’organisation des circuits d’aventure pour mieux assurer la sécurité des personnes et des biens.
Actuellement, les services concernés renforcent le contrôle des zones dans lesquelles ont lieu les circuits d’aventure, ainsi que des tours-opérateurs. Ils sont également chargés de transmettre à l’Administration nationale du tourisme une liste des professionnels de ce segment auteurs d’infractions.
Par ailleurs, le document prévoit de demander aux voyagistes d’élaborer les critères et modalités d’organisation de circuits d’aventure dans chaque localité.
Quant aux zones touristiques, elles devront renforcer les contrôles, l’organisation des unités chargées d’opérations de sauvetage, installer des panneaux indicateurs explicites sur les sites.
Sanctionner les voyagistes enfreignant la réglementation
Les circuits d’aventure doivent être exploités, mais pas dans n’importe quelles conditions. |
Vu Thê Binh, vice-président de l’Association vietnamienne du tourisme, milite pour la sanction sans concessions des professionnels du tourisme qui enfreignent la réglementation, une mesure qui s’impose si l’on veut exploiter durablement la richesse des sites naturels du pays.
Les circuits d’aventure, qui séduisent un grand nombre de visiteurs étrangers, doivent être exploités, mais pas dans n’importe quelles conditions. Ainsi, par exemple, les clients devraient suivre une formation minimale, ce qui, d’ailleurs, est déjà obligatoire, tout comme le passage d’une visite médicale pour certaines activités à risque et la souscription d’une assurance. Mais il faut aussi leur assurer l’équipement nécessaire, un équipement suffisant et en bon état. Quant aux guides touristiques, ils doivent être certifiés.
Enfin, l’Administration nationale du tourisme doit veiller à ce que les voyagistes qui ne répondent pas aux normes, en termes de personnel ou d’équipement, ne puissent obtenir de licence, ou se la voient retirer.
Hoàng Phuong/CVN