Cette conférence a vu la participation des représentants du Secrétariat de l'ASEAN, de l'ONU en Thaïlande, de l'Organisation internationale du travail (OIT), de l'Organisation internationale pour les migrations et de ministères vietnamiens et thaïlandais, outre 200 experts, entreprises et représentants de 17 localités thaïlandaises. Elle avait pour but de partager des expériences gouvernementales, d'entreprises et de travailleurs aséaniens, de préciser les défis auxquels les travailleurs migrants doivent faire face au sein de la Communauté de l'ASEAN, ainsi que de promouvoir la coopération entre le Vietnam et la Thaïlande comme avec le Cambodge, le Laos et le Myanmar.
Un chantier de construction à Bangkok. |
La coopération entre le Vietnam et la Thaïlande est mise en oeuvre efficacement, notamment dans le cadre du Plan d'action de mise en oeuvre du partenariat stratégique convenu par les deux pays. En décembre 2015, le ministère thaïlandais a autorisé 1.500 Vietnamiens à venir travailler dans les secteurs de la construction, du métier d'employé de maison et de la restauration.
Aujourd'hui, l'ASEAN compte environ 6,8 millions de travailleurs migrants, dont 81% en Thaïlande. Bon nombre de travailleurs illégaux dans ce pays résultent de traite humaine et de violations des droits de l'homme.
Des recommandations ont été proposées, par exemple, le renforcement de la formation professionnelle, l'amélioration de la conscience sur le respect de la loi du pays d'accueil, la signature d'accords de coopération dans l'emploi entre les pays, a estimé la directrice de l'OIT chargée de l'Asie-Pacifique, Maria Nenette Motus.
VNA/CVN