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Ligne de production de la "Kadjar" dans l'usine de Renault et de Donfeng, à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, le 1er février 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Baptisé eGt New Energy Automotive, la nouvelle entité "s'appuiera sur les compétences clés de chaque partenaire pour produire des véhicules électriques compétitifs destinés au marché chinois", a indiqué Renault-Nissan dans un communiqué, sans fixer de montant à l'opération.
Renault exploite déjà depuis 2016 une usine avec Dongfeng à Wuhann dans le centre du pays, mais la présence du constructeur français reste marginale en Chine par contraste avec son concurrent PSA, présent sur ce marché depuis les années 1980.
Néanmoins, Renault compte y doubler ses ventes cette année, visant un objectif certes minuscule de 70.000 véhicules sur un marché représentant près de 25 millions d'unités, alors que PSA fait face à un effondrement de ses ventes.
Le partenariat annoncé mardi exploitera à partir de 2019 une usine à Shiyan, avec une capacité de 120.000 véhicules par an.
eGT sera détenu à parts égales par Renault-Nissan - le français et le japonais en prenant chacun un quart - et Dongfeng, deuxième constructeur chinois.
"Nous sommes confiants dans notre capacité à répondre aux attentes des clients chinois et à renforcer notre leadership mondial dans le véhicule électrique", a assuré Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan cité dans le communiqué.
Signe de l'accélération des efforts de Renault en Chine, le constructeur français avait annoncé début juillet un partenariat avec un autre chinois, Brilliance China Automotive, pour développer des utilitaires, un marché en pleine essor dans le pays.