L’État se préoccupe essentiellement d’assurer un logement à la population, et non pas la propriété de ce dernier. Photo : Tuân Anh/VNA/CVN |
Le ministre Trinh Dinh Dung a cependant confirmé que les transactions immobilières devraient se multiplier du fait que les prix correspondent de plus en plus aux capacités financières de la population, ce qui laisse augurer d’une prochaine reprise progressive du marché.
Concernant l’enveloppe de crédits de 30 milliards de dôngs pour le logement social, le ministre a indiqué que son emploi effectif implique une offre importante de tels logements, notamment d’appartements de moins de 70 m2.
Forte demande de logements sociaux
L’un des plus grands problèmes du secteur immobilier aujourd’hui est le net déséquilibre entre l’offre et la demande, les besoins en logement social étant assez élevés. Le pays a besoin de plus d’un million d’appartements dans ce segment. Rien qu’à Hô Chi Minh-Ville, cela représente près de 130.000 appartements, et à Hanoi, 115.000, sans tenir compte des autres grandes villes comme Dông Nai et Binh Duong (Sud), et des provinces, notamment de la région économique de pointe du Nord.
Actuellement, la croissance de l’offre de logement social n’est pas rapide car le développement de ce segment relève du long terme en raison de sa faible attractivité pour les investisseurs, car il implique de plus faibles profits.
Concernant les maisons d’habitation pour les populations exposées aux typhons et aux inondations du Centre, Nguyên Dinh Dung a expliqué que le gouvernement a pris plusieurs mesures, notamment dans le cadre du Projet de soutien pour les maisons anti-crues pour les foyers pauvres de 14 provinces du Centre de Thanh Hoa Hoa à Binh Thuân, lequel bénéficiera à près de 40.000 familles.
Et aujourd’hui encore, le ministère de la Construction recherche des mesures plus efficaces afin de répondre aux besoins de ces populations.
Thuy Hà/CVN