Union européenne
Réchauffement climatique : risque de maladies transmises par les moustiques

Le changement climatique pourrait entraîner une hausse des cas de maladies transmises par les moustiques en Europe, a rapporté le journal espagnol ABC. Selon la publication, l'ONU a déjà averti que le changement climatique "met en péril" les pays européens, qui pourraient être confrontés à un "nombre record d'infections" véhiculées par ces insectes.

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Moustique est le vecteur des maladies dangereuses.
Photo : BTT/CVN

Il s'agit notamment des maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le virus Zika, transmises par les moustiques du type Aedes albopictus. Ces insectes se sont déjà établis dans différentes régions d'Espagne. D'autres moustiques, dangereux pour les mêmes raisons, ont également été repérés dans le pays.

En 2013, cette espèce de moustique était présente dans huit pays de l'UE et en 2023, elle le sera dans treize États. Sarah Delacour, professeur à la faculté vétérinaire de l'université de Saragosse, a expliqué que "le scénario épidémiologique en Europe a changé en raison du réchauffement climatique, qui a entraîné une augmentation des populations" de moustiques capables de transmettre des maladies.

"Néanmoins, le fait qu'il y ait des moustiques ne signifie pas qu'il y aura une épidémie mais le risque est là", a-t-elle . de son côté, Céline Gossner, spécialiste des maladies à transmission vectorielle signale que le climat méditerranéen est devenu l'environnement le plus propice à l'Aedes albopictus, de sorte qu'il n'est pas surprenant que le nombre de cas de dengue augmente.

Le réchauffement climatique favorise la prolifération d'insectes
Photo : AFP/VNA/CVN

Ces dernières années, des "espèces de moustiques envahissantes" sont apparues dans des "régions de l'UE qui n'étaient pas touchées auparavant", a déclaré Andrea Ammon, du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

"Si cela continue, il y aura davantage de cas et peut-être de décès dus à des maladies telles que la dengue ou la fièvre du Nil", avertit l'expert.

APS/VNA/CVN

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