Quid de la lutte anti-corruption en temps de COVID-19 ?

Face au COVID-19, le Parti et le gouvernement ont promulgué des politiques opportunes, visant à protéger la santé de la population, à garantir la sécurité sociale et à faciliter un retour à la normale.

>>Coordination pour prévenir et lutter contre la corruption et les phénomènes négatifs

>>Corruption : le leader du Parti plaide pour le perfectionnement institutionnel et le contrôle du pouvoir

>>Le président demande de traiter les violations dans la conduite procédurale

Beaucoup d'affaires de corruption liées à l'achat des équipements médicaux et de tests pour la lutte anti-COVID ont été mises en lumières.
Photo : VNA/CVN

Depuis plus de deux ans, la pandémie de COVID-19 complique la vie de la population et multiplie les défis auxquels le pays doit faire face. Le Parti communiste vietnamien et le gouvernement ont promulgué des politiques opportunes, visant à protéger la santé de la population, à garantir la sécurité sociale et à faciliter un retour à la normale. Cependant, certains particuliers ont profité de leurs positions pour pêcher en eau trouble. L’opinion sociale s’indigne et l’État, lui, ne reste pas les bras croisés.

Dès qu’ils en ont été informés, les dirigeants du Parti et du gouvernement ont sanctionné les personnes coupables d’infractions et réajusté les politiques de façon à empêcher que pareille chose ne puisse se reproduire.

Les délits liés à l’épidémie ont été les premiers dont les auteurs ont été sanctionnés. En 2021, les commissions de contrôle locales du Parti ont pris des mesures disciplinaires à l’encontre de 618 adhérents pour corruption ou infraction délibérée. Au niveau national, le Comité central, le politburo et le secrétariat du Parti ont sanctionné au moins 32 cadres supérieurs qui étaient placés directement sous leur administration.

"Pas de zone interdite ni d’exception..."

Des poursuites judiciaires ont été engagées dans le cadre de 390 affaires de corruption, dont 10 sont qualifiées d’importantes et de sérieuses. Parmi les inculpés, en poste ou déjà à la retraite, figurent 10 cadres supérieurs placés sous l’administration directe du bureau politique et du secrétariat, ainsi que des généraux des forces armées.

"Pas de zone interdite ni d’exception, n’importe qui doit assumer ses actes"... Telle est la nouvelle devise de la lutte contre la corruption engagée par le Parti communiste vietnamien et par le gouvernement, qui s’emploient à perfectionner les institutions, pour tenter de rendre impossibles les tentatives de corruption.

L’accent est mis sur le renforcement du contrôle des pouvoirs, des avoirs et des revenus, sur le perfectionnement des politiques et des lois liées à l’appel d’offres, à la vente aux enchères, à la gestion et à l’utilisation des ressources foncières, financières et des biens publics. C’est d’ailleurs dans cet objectif que les lois concernant l’inspection, le foncier et la pratique de la démocratie au niveau des communes, des quartiers et des bourgs ont été amendées.

Pour le Parti et l’État vietnamiens, la corruption est un ennemi intérieur qui ne pourra être vaincu que par une lutte permanente et sans merci. Aussi sont-ils prêts à prendre toutes les mesures nécessaires dans le strict respect de la loi pour que la corruption ne représente plus une menace pour la survie du régime et le développement durable du pays.


VOV/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top