>>Promouvoir les relations d’affaires entre le Vietnam et le Moyen-Orient
>>Des entreprises vietnamiennes sondent le marché du Moyen-Orient
Les produits aquatiques du Vietnam sont appréciés par le marché du Moyen-Orient. Photo : Nguyên Dung/VNA/CVN |
Fin août 2021, le Vietnam a exporté 5,22 milliards d'USD de marchandises vers le Moyen-Orient et en a importé 5,49 milliards d'USD; contribuant respectivement à 2,45% et 2,5% au chiffre d'affaires d'exportation et d'importation du pays. Ce qui concerne la coopération en matière d'investissement, à la fin du mois d'août 2021, le Vietnam compte 173 projets d'IDE en vigueur d'entreprises du Moyen-Orient pour une valeur de 1,38 milliard d'USD, représentant 0,34% du total des IDE enregistrés au Vietnam.
Actuellement, 9 des 15 pays du Moyen-Orient ont ouvert des ambassades à Hanoï. Cependant, selon l'expert économique, le Dr Cân Van Luc, les difficultés les plus importantes des entreprises sont la faute d’informations sur l'environnement des affaires, en particulier celles sur les réglementations légales, le potentiel du marché et les opportunités de coopération. En plus, il y a d’autres différences : culture et habitude de consommation.
Créer des conditions favorables
Les entreprises vietnamiennes rencontrent également des difficultés de paiement car les marchés financiers de certains pays de cette région ne sont pas trop développés, et elles ne connaissent pas suffisamment les informations sur le marché du Moyen-Orient.
De même, le secrétaire général de l'Association des banques vietnamiennes, Nguyên Quôc Hùng, a souligné une concurrence féroce entre le Vietnam et d'autres pays qui ont des avantages et sont reconnus pour leurs produits réputés tels que : riz, céréales (Inde); thé, épices (Chine, Inde); produits agricoles (Thaïlande, Koweït, Inde)…
Nguyên Quôc Hung a déclaré que le Vietnam et les pays du Moyen-Orient doivent continuer à améliorer le cadre juridique, les mécanismes et les politiques pour créer des conditions favorables aux activités de coopération commerciale et d'investissement des entreprises des deux pays.
Il faut renforcer les échanges de haut niveau pour promouvoir une coopération économique, commerciale, d'investissement et de santé approfondie et garantir au maximum les intérêts des entreprises vietnamiennes et de celles du Moyen-Orient, a-t-il précisé.
VNA/CVN