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L'établissement des hôpitaux du Vietnam applique de plus en plus des techniques sophistiquées dans la guérison de maladies compliquées. |
Photo: Duong Ngoc/VNA/CVN |
En apprenant par l’intermédiaire d’un ami à Hô Chi Minh-Ville, l’application par le Vietnam du laser femtoseconde dans la chirurgie réfractive, M.Carthay, de nationalité autrichienne, a décidé d’aller au Vietnam. Sa destination : l’Hôpital d’ophtalmologie de Hô Chi Minh-Ville.
«L’inscription de ce patient autrichien à la consultation et au traitement nous a relativement surpris», a avoué le Docteur Trân Hai Yên, directeur adjoint de l’Hôpital d’ophtalmologie de Hô Chi Minh-Ville. «Souvent, nous accueillons des patients venus de pays d’Asie du Sud-Est ».
M.Carthay, 41 ans, est atteint d’une amétropie (anomalie de la réfraction oculaire) depuis 4 ans. Il a subi deux chirurgies réalisées par un hôpital de la capitale Vienne. Ces interventions n'ont pas donné de résultats satisfaisants. L’opération utilisant la nouvelle technologie réalisée par l’Hôpital d’ophtalmologie de Hô Chi Minh-Ville pour Carthay a duré deux heures.
Le patient a retrouvé sa vision souhaitée et n’a dû payer qu'à peine de 1.000 dollars, soit le tiers du montant d’une telle opération réalisée en Autriche. «Je ne croyais que le secteur médical vietnamien avait fait de tels progrès», a déclaré ce patient spécial à son docteur. Il s’est promis de parler aux autres d’aller au Vietnam s’ils sont atteints de cette maladie.
L’Hôpital franco-vietnamien de Hô Chi Minh-Ville est habitué à l’accueil des patients étrangers, dit avec fierté, Mme Nguyên Thi Lê Thu, directrice chargée des relations extérieures et du marketing. «S’il y a dix ans, la plupart de nos patients étrangers étaient des personnes venues des pays d’Asie du Sud-Est, nous accueillons aujourd’hui des patients venus d’Europe, d’Amérique et d’Afrique. Pour les patients cambodgiens, laotiens ou birmans, nous en recevons chaque année environ 20.000», a précisé Mme Nguyên Thi Lê Thu.
À l’Hôpital relevant de la Faculté de médecine et de pharmacie de Hô Chi Minh-Ville, il y a toujours entre 15 et 20 interprètes en khmer et en anglais disponibles. Cet établissement accueille le plus grand nombre de patients cambodgiens avec 18.000 personnes chaque année. D’ailleurs, l’hôpital enregistre aussi un millier de patients d’Europe, d’Australie, d’Asie et d’États-Unis.
Succès de fécondation in vitro
Depuis 2008, l’hôpital a guéri près de 6.000 patients étrangers dont nombreux du Japon, du Royaume-Uni, de République de Corée, des États-Unis, d’Australie, de Suisse, de Turquie et d’Espagne, d’après le directeur adjoint de l’établissement, Nguyên Hoàng Bac. «Notre établissement applique de plus en plus des techniques sophistiquées dans la guérison de maladies compliquées. Ce qui attire des patients étrangers. La plupart de patients veulent traiter les maladies concernant l’appareil digestif, le foie et les reins par endoscopie. Le reste veut guérir de neuropathies, d’ostéopathies».
L’hôpital central d’odonto-maxillo-faciologie, l’hôpital d’odonto-maxillo-faciologie de Hô Chi Minh-Ville et l’hôpital Cho Rây accueillent chaque année des milliers de patients étrangers et Viêt kiêu. «La qualité des soins et le prix modéré des services sont les raisons principales de l’arrivée de patients étrangers dans des hôpitaux vietnamiens», estiment des médecins de ces établissements.
La qualité des soins et le prix modéré des services sont les raisons principales de l’arrivée de patients étrangers dans des hôpitaux vietnamiens. |
Photo: Duong Ngoc/VNA/CVN |
La technique de fécondation in vitro attire le plus de recommandations étrangères au Vietnam. «Le Vietnam effectue cette technique le plus grand nombre de fois parmi les autres pays de l’Asie du Sud-Est, avec un taux de réussite très élevé. D’ailleurs, le Vietnam peut réaliser la plupart des techniques de traitement de couples inféconds exécutées dans le monde», a fait savoir le Pr.-Dr. Mme Nguyên Thi Ngoc Phuong, qui a posé le fondement de la technique de fécondation in vitro au Vietnam. Chaque année, cette technique a permis la naissance de plus de 10.000 bébés.
Il y a quatre ans, le Docteur Nguyên Thi Ngoc Phuong et ses collaborateurs ont été surpris d’accueillir le couple de Docteur S.H., un des spécialistes de renommée planétaire dans la fécondation in vitro. Il est arrivé au Vietnam pour réaliser cette technique pour son couple. «Il est le co-auteur d’un manuel sur la technique d’assistance à la reproduction le plus prestigieux du monde», se souvient Mme Nguyên Thi Ngoc Phuong. Les médecins vietnamiens ont réalisé la technique de fécondation in vitro pour le couple de Docteur S.H. dont le fils a 4 ans aujourd’hui.
Application de hautes technologies dans le traitement médical
Depuis l’an 2000, le secteur de la santé vietnamien accueille les demandes de fécondation in vitro d'étrangers, selon le Docteur Nguyên Thi Ngoc Phuong. À Hô Chi Minh-Ville, seul l’hôpital Cho Rây traite chaque année 200 demandes en la matière.
Le taux de réussite concernant la réalisation de cette technique au Vietnam et les frais modérés expliquent le nombre élevé de recommandations étrangères. Si dans les hôpitaux vietnamiens comme Tu Du et An Sinh, ce taux de réussite est de 65%, il n’est que d’entre 40-45% en Thaïlande et à Singapour. Et la réalisation de cette technique coûte entre 15.000 et 30.000 dollars à l’étranger, contre 5.000 dollars au Vietnam.
La qualité et l’efficacité des consultations et traitements médicaux, l’application de hautes technologies dans le traitement médical, l’amélioration des services et soins. Autant de facteurs qui permettent de valoriser le secteur médical vietnamien qui acquiert ses lettres de noblesse auprès de patients étrangers, que l'on sait exigeants.
VNA/CVN