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Lancement de la campagne de sensibilisation "Cœur vert 2022", le 5 juillet à Hanoï |
Photo : Viêt Hùng/CVN |
La campagne envoie un message fort à la communauté de tolérance zéro pour les violences contre les enfants et les femmes.
S'exprimant lors de la cérémonie de lancement de la campagne, Rana Flowers, représentante du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) au Vietnam a déclaré que cette initiative appelle le peuple, les législateurs et le gouvernement à s'exprimer davantage dans la lutte contre la violence.
Pendant ce temps, Elisa Fernandez Saenz, représentante en chef de l'Agence des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes), a déclaré que la cérémonie de lancement était une action concrète pour mettre fin à toutes les formes de violence contre les enfants et femmes.
Nguyên Thi Hà, vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, a déclaré qu'au fil des ans, le gouvernement vietnamien a fait des efforts constants pour mettre fin à la violence contre les femmes et les enfants, en accordant une attention particulière aux impacts négatifs de la pandémie de COVID-19 sur les gens.
"Cependant, cette situation persiste et nous ne pouvons la résoudre qu'avec l'effort conjoint et le consensus de tous les membres de la société, des organisations et des agences responsables", a-t-elle souligné ajoutant que le Vietnam a reçu un grand soutien de la part des agences des Nations unies et du gouvernement australien dans ce domaine.
Selon l'enquête nationale du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) sur la violence à l'égard des femmes au Vietnam, en 2019, 62,9% des femmes au Vietnam ont subi au cours de leur vie une ou plusieurs formes de violence physique, sexuelle, émotionnelle ou économique, ainsi que le contrôle du comportement par le mari.
Dans la société vietnamienne, la violence est souvent cachée par 90,4% des personnes victimes de violence qui ne demandent pas l'aide des autorités et la moitié d'entre elles ne racontent jamais leur expérience. De plus, les violences faites aux femmes causent un déficit de 1,81% du PIB du pays.