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Le député centriste Jean Lassalle, qui espère obtenir les 500 parrainages pour l'élection présidentielle, à Paris le 13 février 2017. |
Vendredi 17 mars à 17h00 GMT s'est achevée la course aux parrainages et la période de dépôt des candidatures, à la veille de l'annonce de la liste officielle des prétendants à l'Élysée, samedi 18 mars, par le président du Conseil constitutionnel, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius.
Dans l'intervalle, chaque dossier aura été validé, à condition que la répartition des "parrains" respecte les critères de diversité géographique requis et qu'il soit accompagné d'une déclaration de candidature en bonne et due forme, ainsi que d'une déclaration de patrimoine.
Au dernier décompte, mardi 14 mars, ils étaient huit à avoir franchi la barre des 500 signatures obligatoires parmi un vivier d'environ 42.000 élus.
Le candidat de droite François Fillon avait ainsi obtenu 2.953 signatures, profitant malgré ses démêlés judiciaires du solide réseau de soutien des Républicains.
Derrière venaient le socialiste Benoît Hamon (1.717), l'ex-ministre de l'Économie, Emmanuel Macron (1.548), le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (672), le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon (gauche radicale, 666), Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière (extrême gauche, 623) et la présidente du Front national Marine Le Pen (extrême-droite, 618).
Invité surprise de cette élection, François Asselineau est le huitième de la liste, avec 569 parrainages, grâce à une campagne menée tambour battant par voie d'affiches et via les réseaux sociaux. Souverainiste et europhobe, il avait vainement tenté sa chance en 2012.
AFP/VNA/CVN