Les violences en Irak ont fait 69.263 morts entre 2004 et 2011, selon le gouvernement irakien le 28 février, un bilan nettement inférieur aux estimations de plusieurs autres sources. "Le nombre de victimes (...) entre le 5 avril 2004 et le 31 décembre 2011 s'est élevé à 69.263 martyrs et 239.133 blessés", selon un communiqué du porte-parole du gouvernement irakien, Ali al-Dabbagh. "Ces chiffres représentent le nombre total de victimes tombées du fait d'attentats terroristes, de violences et d'opérations militaires", indique-t-il. Ils ont été compilés à partir de données du ministère de la Santé et du Conseil national de sécurité. L'année 2006 a été la plus meurtrière avec 21.539 tués et 39.329 blessés, alors que l'Irak traversait alors une période d'intenses violences confessionnelles. En 2011, le nombre de tués s'élève à 2.777, selon le communiqué. Bagdad est la zone la plus touchée par les violences sur l'ensemble de la période avec 23.898 victimes, alors que la province de Mouthanna (Sud) n'en a connu que 94.
AFP/VNA/CVN